Tempêtes de la marmotte : printemps hâtif ou tardif ?
Le jour de la marmotte devrait nous informer quant à l'arrivée du printemps. Qu'en est-il si une tempête frappe le même jour ? Dans les faits, cette éventualité n'annonce rien de bon si vous en avez assez de l'hiver.
En bref :
Certaines tempêtes mémorables le jour de la marmotte ;
Seulement un printemps hâtif sur neuf ;
Six printemps tardifs.
Les tempêtes de la Chandeleur
Le 2 février, ou le jour de la marmotte, c’est aussi une fête religieuse : la Chandeleur, ou la présentation du Christ au Temple. Il existe plusieurs traditions en lien avec l’hiver qui s’étire en longueur et qui met notre patience à rude épreuve. Du reste, le jour de la marmotte nous fait espérer une fin hâtive de l'hiver lorsqu’elle ne voit pas son ombre. Au début février, le coeur de l’hiver tire à sa fin. Au Québec, la tendance aux tempêtes s’installe. De fait, parmi les épisodes les plus connus de l’histoire du Québec, plusieurs ont eu lieu au cours de cette période, jusqu’à la mi-mars.
Qui dit neige et vent à la Chandeleur, printemps proche. Est-ce vrai ?
Dans un passé récent, on a identifié plusieurs tempêtes autour du 2 février. Sur un total de neuf cas, six ont donné lieu à un printemps tardif ! À deux reprises, il est arrivé à temps. Un seul printemps s’est avéré hâtif. Donc, le dicton ne fonctionne pas. En moyenne, le Québec accueille cette nouvelle saison le 19 mars. Certains éléments sont nécessaires pour confirmer l’arrivée du printemps : des températures au-dessus du point de congélation, la fin des chutes de neige et la fonte de la neige au sol.
Printemps hâtif
En 2016, le printemps arrive tôt : le 7 mars. Il s’agit d’un hiver El Niño qui a été particulièrement doux. La tempête de la Chandeleur : un cocktail météo !
Printemps tardif
Un cas récent retient l’attention : celui de 2018. Autour du 2 février, le Québec a eu droit à deux tempêtes. Question de bien aiguiser la patience, le printemps s’est fait attendre jusqu’au 6 avril !
