Un budget serré pour les vacances
Encore une fois cette année, le coût de la vie freine les ardeurs des Québécois dans la planification de leurs vacances. D’après un sondage sur les intentions de vacances de CAA-Québec, les contraintes financières seront au cœur des décisions de 54 % des vacanciers.
Parmi les Québécois sondés, 55 % d’entre eux estiment que l’inflation, le prix à la pompe et le renouvellement hypothécaire auront des répercussions sur les dépenses relatives aux activités, alors que la moitié d’entre eux pensent que leurs déplacements écoperont aussi de ces contraintes budgétaires.
Quant aux repas durant les vacances, 36 % des répondants surveilleront leurs dépenses au restaurant.
« On sent qu’on veut voyager, on veut prendre des vacances, on veut décrocher, mais on va devoir s’ajuster en étant plus sédentaire, en diminuant le nombre de repas au restaurant et en privilégiant aussi les activités gratuites, indique David Marcille, porte-parole de CAA-Québec. Les activités payantes pour une famille avec des enfants, ça monte très rapidement. »
Les Québécois envisagent de dépenser sensiblement le même montant que l’an dernier pour leurs vacances, soit 1020 $. Cette somme a été compilée en prenant en considération tous les types de vacanciers, allant de ceux qui prévoient aller à l’étranger, à ceux qui planifient rester à la maison.
Des vacances plus courtes
Les vacances plus courtes semblent avoir la cote, alors que la proportion de Québécois qui prennent des congés de trois semaines ou plus est en baisse. Cette année, 31 % des répondants prendront de longues vacances, comparativement à 36 % en 2023.
« La majorité des gens vont prendre deux semaines de vacances, affirme M. Marcille. L'autre chose, qui est ressortie du sondage cette année en termes de durée, est que les Québécois qui ne prennent pas de vacances par manque de temps sont plus nombreux. »
La majorité des Québécois seront en vacances au mois d’août. Parmi les destinations les plus populaires de la province figurent la ville de Québec et la Gaspésie.
Ailleurs au pays et dans le monde, c’est l’Ontario, les États-Unis et la France qui demeurent en tête de liste.
Le sondage de CAA-Québec a été réalisé par la firme Léger auprès de 1001 adultes du 23 au 30 avril. À titre comparatif, la marge d’erreur pour un échantillon probabiliste de même taille est de +/- 3,1 %, dans un intervalle de confiance de 19 fois sur 20.