Événement extrême : doit-on se préparer à plus de glissements de terrain?
Avec le changement climatique, les événements de météo extrêmes se multiplient. D’ailleurs, les glissements de terrain se font plus fréquents et c’est inquiétant même pour le Québec.
Des pluies diluviennes
Sans grande surprise, les fréquentes pluies torrentielles sont à pointer du doigt dans de nombreux cas de glissements de terrain. Même les régions du globe qui sont moins habituées à recevoir de fortes douches surveillent de plus en plus du coin de l’œil les avertissements de glissements de terrain. Lorsque les sols lourds sont imbibés d’eau, ils ont tendance à glisser plus facilement.
La déforestation
Quand on parle de glissements de terrain, les activités humaines aussi y sont pour beaucoup. La déforestation est un autre facteur à prendre en considération. Les racines des arbres aident à stabiliser les sols en pente. L’absence d’arbres et de végétation sur un terrain fait donc en sorte que l’eau qui s’y accumule risque de ne pas être naturellement ralentie ou freinée lors de fortes pluies.
Aucun terrain n’est à l’abri
À ce jour, il est impossible de prévoir les glissements de terrain. Même si certaines zones à risque sont mieux connues et identifiées que d’autres, aucune terre n’est à l’abri des pluies torrentielles qui s’abattent parfois spontanément, par exemple lors d’orages violents. Dans certaines régions, comme au Népal qui a connu son lot de glissements de terrain dévastateurs, des solutions naturelles ont obtenu de bons résultats. La reforestation de pentes est l’une de ces solutions.
Un futur potentiellement plus glissant au Québec
Selon des données de 2019, on évaluait annuellement, au Québec, une centaine de cas de glissements de terrain signalés aux autorités municipales. À noter que la fréquence de ces cas a tendance à augmenter lors d’événements de météo extrêmes.
Sources : NASA, gouvernement du Québec