Cimetière naturel : la mort en communion avec la nature
Un cimetière nouveau genre où le repos éternel rime avec communion avec la nature. Rendez-vous au cimetière Les Sentiers, à Prévost, dans les Laurentides.
Là où la nature prime
Aux premiers abords, en se promenant dans le cimetière, on se croirait plutôt dans une forêt ordinaire. « On a voulu mettre l’accent sur la vie, la lumière, plutôt que de mettre l’accent sur les pierres tombales. On ne voulait pas que les gens soient assaillis par l’omniprésence de la mort. On voulait vraiment qu’ils ressentent les bienfaits de la nature pour commémorer leurs disparus », explique John Tittel, copropriétaire et fondateur du cimetière Les Sentiers.
Environ un millier de personnes est enterré au cimetière Les Sentiers.
« Devenir » un arbre
Opter pour une urne biodégradable conçue pour faire pousser un arbre est l’option la plus populaire au cimetière. « On peut soit mettre les cendres en terre au pied d’un arbre déjà en place ou planter un arbre qui est choisi parmi les essences prédéterminées », ajoute M. Tittel. Dans un tel cas, puisque le récipient est biodégradable, le tout retourne à la terre, sans conséquence néfaste sur l’environnement. « L’impact sur l’environnement que le cimetière aurait avec l’enterrement des cendres est beaucoup moindre, parce que premièrement, on peut enterrer plus de gens, et deuxièmement, la plupart des gens vont choisir un mode d’inhumation dans un récipient biodégradable ou compostable », note-t-il.
Les urnes écologiques sont conçues avec des matériaux naturels comme du papier biodégradable, de la terre, de la cire végétale et des cendres.
Impact environnemental
Selon le Guide de la coopérative funéraire écoresponsable, conçu par la Fédération des coopératives funéraires du Québec, la crémation a une incidence moindre sur la santé humaine et les écosystèmes. Par contre, cette méthode utilise plus de ressources, ce qui a des conséquences au niveau des changements climatiques et de la pollution de l’air. « Un changement vers des lois plus strictes d’émissions atmosphériques pourrait par contre considérablement réduire l’impact environnemental de la crémation et en faire le choix le plus écologique, ce qui est déjà le cas dans plusieurs pays européens. », peut-on entre autres lire dans le Guide.
(Crédit : Fédération des coopératives funéraires du Québec)