La marche pour le climat, un mouvement planétaire
Le 15 mars, des milliers d’étudiants se sont mobilisés dans plus de 2 000 villes à travers le globe pour réclamer des actions concrètes de la part des gouvernements pour contrer les changements climatiques.
À Montréal
Près de 150 000 étudiants étaient en grève, vendredi, pour réclamer des actions de la part du gouvernement Legault. L’ambiance festive régnait dans les rues de la métropole. C’est sur un fond d’ambiance festive que la manifestation s’est déroulée, avec des marcheurs aux pancartes tantôt drôles, tantôt sérieuses. Parmi celles-ci, on compte notamment « La glace qui fond : seulement dans mon mojito, SVP », ou encore « Pas de planète, pas de sexe ».
En France
Selon les organisateurs de la marche à Paris, le nombre de manifestants dans la capitale s’élevait à 40 000. Plus de 2 000 lieux représentaient des points de ralliement. Près de 140 organismes, dont Greenpeace et Les Amis de la Terre, ont appelés les citoyens à descendre dans les rues.
Ailleurs dans le monde
Plusieurs autres pays se sont joints à la marche. Parmi ceux-ci, on compte : l’Australie, le Kenya, aux États-Unis, plus précisément à San Francisco et en Finlande.
À partir de mercredi se tiendra le Sommet mondial des villes et entreprises pour le climat à San Francisco. De nombreux manifestants visaient directement le président Donald Trump, critiquant entre autres le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris ainsi que ses efforts visant à annuler les normes environnementales mises en place lors du mandat de Barack Obama.