Les stations de ski à la merci des changements climatiques
Les redoux de plus en plus fréquents durant les hivers québécois mettent en jeu la viabilité et la rentabilité des stations de ski de la province. C’est ce que révèle un nouveau rapport d’Ouranos portant sur l’impact des changements climatiques sur le ski alpin.
L’étude indique que si rien n’est fait pour s’adapter aux hausses de températures, les saisons de ski du Québec risquent d’être écourtées de 10 à 20 jours d’ici 2050.
Les chercheurs ajoutent que la variabilité des conditions de glisse pourrait faire diminuer l’achalandage.
L’Association des stations de ski du Québec (ASSQ) affirme qu’elle se penche déjà sur différentes solutions pour conserver sa clientèle.
« On investit de plus en plus dans la fabrication de neige. Nos systèmes sont de plus en plus optimisés. On essaie aussi d’étaler la saison sur des activités quatre saisons », souligne Josée Cusson, porte-parole de l’ASSQ.
En moyenne, six millions d’amateurs de sports de glisse fréquentent les stations de ski du Québec chaque année.