Cinq trucs pour réduire son empreinte environnementale
À la veille de la marche pour le climat à la Montréal, les blogueurs minimalistes Jérémie Boudreault et Andréa Hangsin nous donnent cinq trucs pour réduire notre empreinte écologique.
1- Acheter moins
Sachant que de nombreux objets et vêtements que l’on achète restent souvent dans un placard ou se retrouvent à la poubelle, réduire ses achats est une très bonne manière de polluer moins.
Acheter seulement l’essentiel demande moins de ressources à la Terre et permet aussi de se concentrer davantage sur les expériences de vie plutôt que sur les biens matériels.
2- Refuser les articles à usage unique
On retrouve des articles à usage unique presque partout. Ces articles finissent souvent dans les dépotoirs et les océans. La meilleure manière de les éviter est d’apporter avec soi des articles réutilisables.
« On peut refuser ces articles et utiliser leur équivalent réutilisable, comme une tasse isolante pour le café, un ensemble d’ustensiles réutilisables, ou encore le fameux sac d’épicerie », explique Andréa Hangsin, cofondatrice du blog Les Mins.
3- Manger plus de protéines végétales
« Les protéines végétales vont émettre moins de gaz à effet de serre que les protéines animales. À chaque repas, on peut diminuer son empreinte environnementale », souligne Jérémie Bourdreault, cofondateur du blog.
De nos jours, de nombreuses recettes incorporant des protéines végétales sont faciles à trouver sur le web.
4- Favoriser les transports actifs
Privilégier les déplacements à pied, à vélo ou en transport en commun aide à réduire considérablement la pollution causée par les automobiles au quotidien.
« En utilisant des transports plus actifs, c’est mieux pour la santé et c’est également mieux pour la planète, puisque ça réduit nos émissions de GES », indique Andréa Hangsin.
5- Voyager moins souvent en avion
« Quand on va à Paris aller-retour, c’est autant de gaz à effet de serre que de rouler une année en automobile », affirme Jérémie Boudreault.
Les Minimalistes suggèrent de prendre l’avion seulement lorsque nécessaire et de compenser ses émissions en plantant des arbres ou en achetant des crédits carbones.
« On ne vous dit pas d’arrêter de voyager. Il faut trouver des équivalents près du Québec », ajoute Andréa Hangsin.
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