La mort de ces insectes coûterait 577 MILLIARDS de dollars
500 experts de 50 pays différents ont écrit un rapport extrêmement alarmant. Tous les détails ici.
Le déclin rapide de la biodiversité constitue une crise plus importante que le changement climatique. L'humanité ne représente que 0,01 % de toute la vie sur Terre. Pourtant, selon une récente étude, elle serait responsable de la perte de 85 % des animaux terrestres vivant en liberté, 80 % des mammifères marins et 50 % des espèces de plantes.
Commandée par l'ONU, cette étude est la plus vaste jamais réalisée sur l'état de notre planète. Le rapport complet sera déposé en mai prochain. Rédigée par 500 experts de 50 pays, la version finale comprendra 8 000 pages et tirera des conclusions alarmantes. Elle démontrera que nous utilisons les ressources de la Terre à un rythme bien plus grand que leur capacité à se renouveler.
Quand on parle de la santé de notre planète et de changement climatique, on s'attarde beaucoup plus sur les modifications à apporter à notre mode de fabrication d'énergie qu'à notre impact sur les écosystèmes puisque l'énergie est au cœur de notre économie. On oublie cependant que la Terre nous offre gratuitement des ingrédients tout aussi essentiels à notre survie. L'air pur et l'eau propre sont des éléments avec le phénomène de la pollinisation que nous tenons pour acquis, mais si nous devions y mettre un coût, notre économie en prendrait pour son rhume.
Les experts estiment que la pollinisation, à elle seule, représenterait une facture annuelle de 577 milliards de dollars. C'est évidemment grâce aux insectes pollinisateurs que ce processus se fait tout naturellement et que nous en bénéficions gratuitement. Pourtant, l'humanité est responsable du déclin de 46 % de ces insectes essentiels à nos cultures de fruits et légumes.
Ce n'est qu'un exemple des nombreux impacts que nous avons sur notre Terre et notre population, sans cesse grandissante, compromet la capacité des générations futures à bénéficier également de ces cadeaux de la nature.
L'étude conclut qu'il ne faut pas dissocier l'appauvrissement des sols, la perte de la biodiversité et le changement climatique, car ils sont trois facettes d'un problème central.