La pollution chute en Amérique du Nord
Comme ailleurs dans le monde, en raison de la pandémie de COVID-19, les niveaux de pollution atmosphérique sont à la baisse au Canada et aux États-Unis.
À l'aide d'images satellites, la NASA a pu mesurer l'étendue des conséquences du confinement sur la qualité de l'air. Un simple coup d'oeil aux images publiées par l'Agence permet de constater à quel point l'arrêt d'une grande partie des activités humaines a fait chuter radicalement les niveaux de pollution.
La première image montre la concentration moyenne de dioxyde d'azote (NO2) dans l'air au mois de mars, de 2015 à 2019. On constate qu'elle est particulièrement élevée dans la ville de New York et aux alentours (en noir sur l'image).
Crédit photos : NASA
Selon les données recueillies par la NASA, il y aurait actuellement environ 30 % moins de dioxyde d'azote dans l'air sur la côte est américaine qu'en temps normal.
Puisque le NO2 est rejeté dans l'air par la combustion d'énergies fossiles, comme l'essence, on l'utilise comme un outil de mesure du niveau d'activité humaine. Par ailleurs, il s'agit aussi d'un polluant néfaste pour la santé. Il peut notamment aggraver les symptômes de l'asthme et causer de la toux.
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