Le climat rend les pneus d’hiver encore plus indispensables
Les pneus d’hiver sont plus nécessaires que jamais en raison des phénomènes météorologiques extrêmes liés aux changements climatiques. C’est ce que croient 85 % des Québécois, selon un sondage Léger commandé par l’Association canadienne du pneu et du caoutchouc.
Les conditions climatiques rendent la conduite hivernale beaucoup plus dangereuse qu’auparavant, estime Erick Sambault, représentant commercial chez Pirelli.
Au cours des dernières années, Montréal a eu droit à plusieurs épisodes de gel et de dégel durant l’hiver, ce qui a souvent rapidement transformé la chaussée en patinoire. C’est dans ce genre de situation que les pneus d’hiver font la différence.
Parmi les automobilistes sondés, 82 % affirment avoir évité une perte de maîtrise ou un accident grâce à leurs pneus d’hiver. Cette proportion monte à 87 % chez les jeunes conducteurs de 18 à 34 ans.
Choisir le bon pneu
Pour M. Sambault, sans l’ombre d’un doute, les pneus d’hiver ont leur place au Québec et nous aident grandement à affronter les conditions routières difficiles.
Il rappelle l’importance de bien choisir son pneu pour l’hiver.
« On cherche un pneu qui peut rouler dans toutes les conditions qui surviennent dans notre province, soit la neige, la gadoue et la glace. »
Et si l'automne est doux?
Avec des températures parfois au-dessus des normales à la fin de l’automne, risque-t-on d’abîmer nos pneus d’hiver s’ils sont posés trop tôt?
« Non, la détérioration du pneu se fait vraiment durant les hautes ou grandes chaleurs, explique M. Sambault. Donc, si durant le mois de décembre, on a une journée ou deux au-dessus de 7 °C, ça n’endommagera pas le pneu du tout. »
Au Canada, les pneus d’hiver sont obligatoires au Québec et sur la plupart des routes en Colombie-Britannique. Selon les données du sondage, 71 % des Canadiens circulent avec des pneus d’hiver durant la saison froide.
Le sondage a été mené en ligne du 20 au 22 octobre auprès de 1521 conducteurs canadiens, dont 353 Québécois. La marge d’erreur est de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20.