5 solutions québécoises pour l'environnement
Face aux mauvaises nouvelles écologiques, le meilleur antidote, c’est l’action. Voici cinq compagnies québécoises qui passent aux actes pour bâtir un futur plus vert.
Oneka sert un verre d’eau de mer
La compagnie sherbrookoise Oneka Technologies propose une solution intéressante pour transformer l’eau de mer en eau potable. Au gré des vagues, l’eau de mer est poussée à travers les filtres des bouées, qui retirent le sel et envoient l’eau douce vers le rivage. Les bouées ne requièrent aucune énergie et sont zéro émission, puisqu’elles ne rejettent qu’un peu d’eau salée dans l’océan. Elles sont donc idéales dans les situations d’urgence ou les régions côtières éloignées. La compagnie a même remporté une prestigieuse bourse d'un million de dollars pour poursuivre le développement de cette technologie prometteuse.
Montréal fait pousser sa forêt urbaine
La ville a fièrement annoncé cette année que 25 % de son territoire est maintenant recouvert d’arbres. Cette réalisation a été rendue possible grâce à la pépinière de Montréal, où on fait pousser les arbres qui agrémentent les parcs et les rues de la ville. La forêt urbaine est une arme de taille contre les îlots de chaleur et autres conséquences des changements climatiques qui minent la santé des gens en ville.
Des moutons-tondeuses arrivent en ville
Autre petit brin de campagne en ville, les biquettes du parc Maisonneuve sont une solution efficace et verte à l’entretien des grands parcs urbains. Les ruminants urbains sont très tendance – peut-être avez-vous eu la chance de rencontrer les célèbres chèvres du Louvre? En plus de garder l’herbe courte, les moutons aident à fertiliser les plantes et à contrôler les espèces envahissantes. Ils sont aussi adorables et attachants, apportant beaucoup de bonheur aux enfants et aux passants qui fréquentent le parc.
Des déchets transformés en énergie verte
Dans une usine de Varennes, des dizaines de milliers de tonnes de matières organiques sont transformées chaque année en biogaz, un remplacement au gaz naturel de source fossile. La biométhanisation est un procédé 100 % renouvelable, puisqu’il repose sur la transformation des déchets. Il est aussi carbonégatif : tous les gaz sont captés et ne se retrouvent pas dans l’atmosphère. L’an dernier, le Centre de biométhanisation a prévenu le relâchement d’environ 16 000 tonnes de GES.
Le cercle de la vie par aquaponie
L’aquaponie, c’est une combinaison d’aquaculture (élevage de poissons et autres créatures aquatiques) et d’hydroponie (culture de plantes dans l’eau). Les déchets des poissons d’espèces indigènes comme la perchaude ou la truite servent à fertiliser des fruits et légumes cultivés en serre ou en installations verticales. Une méthode de production plus verte, puisqu’elle demande peu ou pas d’engrais ou de pesticides, aide à préserver les sols et cours d’eau, tout en procurant des poissons, fruits de mer et produits maraîchers à l’échelle locale.
