Bientôt la fin de votre café matinal ?
Les amateurs de café pourraient avoir à trouver une nouvelle boisson favorite d’ici quelques années. Selon une étude menée par le magazine scientifique Science Advances, le réchauffement planétaire viendrait compromettre la production de la fève particulièrement appréciée à travers le monde.
Le rituel de la tasse de café pour débuter la journée est une habitude de plusieurs personnes. Les Canadiens font d’ailleurs partie de ses plus grands consommateurs au monde avec 152 litres de café bu par citoyen annuellement. Malheureusement, une nouvelle boisson de choix devrait probablement être choisie d’ici quelques années, puisque 60 % des espèces de café sauvage présentent des risques d’extinction.
Trop de pluie occasionne de la moisissure et affecte la récolte. Lorsqu’il n’y en a pas suffisamment, la qualité de la fève diminue. Ses principales menaces sont les réchauffements climatiques, la déforestation, les maladies et les pestes. Sans mesures de conservation et de préservation des graines, le café est voué à la disparition.
L’importance des petits producteurs
Puisque la fève arabica pousse en altitude, les producteurs la plantent dans des terrains montagneux, où la production à plus grande échelle est impossible. Et ce n’est pas le seul défi des producteurs : ils doivent également composer avec peu de ressources.
Les petites fermes en Afrique et en Amérique latine représentent les piliers de la production de café. Au total, ces petites productions assurent 70 % de la fabrication d’une industrie qui affiche des chiffres d’affaires mondiaux de 70 milliards de dollars. Ce déclin affectera donc durement l’économie de ces pays ainsi que le gagne-pain des fermiers, qui sont près de 25 millions à dépendre de l’industrie.
Fin de l’abondance
Avec les années, les prix vont monter et la qualité va connaître une descente drastique, puisque les fèves de qualité seront plus difficiles à dénicher.
Le café n’est pas le seul élément de notre menu à être appelé à changer : le cacao, le riz, le maïs et quelques autres cultures sont également menacés. Plusieurs gouvernements en Amérique latine investissent présentement à la recherche de moyens pour rendre les plantes plus résistantes.
Pour avoir accès à l'étude, c'est ici.