Découvrir Montréal autrement

Véronique SaumurePrésentatrice et Créatrice de Contenu
Véronique Saumure
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On la connaît pour ses sites historiques, ses musées, sa multitude d’événements culturels et sportifs, mais la métropole se distingue aussi par ses nombreuses murales !


Colorée, vibrante, parfois étourdissante, la ville de Montréal est reconnue, notamment, pour son aspect artistique. Il suffit de faire quelques pas dans les rues de la municipalité pour le constater : des pans d’édifice sont littéralement devenus des œuvres d’art.

C’est d’ailleurs l’une des manières d’apprendre à mieux connaître Montréal qu’affectionne Thom Seivewright, guide touristique. « C’est une façon de découvrir un côté peut-être un plus caché de la ville. On n’est pas dans les quartiers super touristiques tels que le Vieux-Montréal. Mais en même temps, ça (les murales) nous permet de découvrir des facettes vraiment uniques : la culture, la politique, les langues, l’art… En fait, tous les sujets qui touchent vraiment la ville, qui font de Montréal une ville unique », explique ce dernier.

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Une variété d’œuvres et d’artistes

Icônes de la culture montréalaise, mouvements sociétaux, événements historiques… divers sujets et thématiques sont abordés à travers les quelque 900 murales qui agrémentent la métropole. C’est qu’il faut savoir que d’année en année leur nombre fluctue, notamment en raison du Festival Mural qui réutilise les mêmes murs pour présenter de nouvelles œuvres à chaque édition.

Parmi les artistes que l’on retrouve le plus souvent à Montréal, il y a : Monosourcil, Waxhead, Kevin Ledo… « Ce sont parmi les plus grands », mentionne le guide touristique.

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Mais, est-ce que la métropole a aussi une murale de l’un des artistes de rue les plus notoires : Banksy ?

« Ahhh ! Je me fais souvent poser la question “est-ce qu’il y a une murale de Banksy à Montréal ?” Les Banksy, c’est presque devenu un peu comme les grandes roues ; il y en a un peu partout. Chaque ville veut avoir une murale de Banksy. Moi, je dis qu’on n’a pas besoin d’un Banksy à Montréal. On a plein d’artistes locaux qui sont super talentueux ».

Parcourir les rues

Un autre moyen de découvrir la ville qu’aime bien le guide touristique : les ruelles vertes. Présentes dans divers arrondissements, surtout sur le Plateau Mont-Royal et dans Rosemont-La Petite Patrie, ces dernières constituent pratiquement un système de chemins en soi.

« Mon secret préféré, ce sont les ruelles vertes. C’est presque une espèce de réseau qui est en train de se former. Il y a même certaines places où l’on peut marcher d’une ruelle à une autre, sans jamais toucher à un trottoir. On peut donc faire un peu un tour de quartier sans aller dans la rue. On reste toujours dans une ruelle, entouré de verdure. C’est magnifique », indique M. Seivewright.

Vous l’aurez deviné : sillonner les rues de la métropole permet vraiment de découvrir, mais aussi de saisir celle-ci, du point de vue du guide. « Montréal, c’est une ville qu’il faut vivre. Il faut marcher dans les rues ; il faut surtout se perdre. Je pense qu’à Montréal, on n’a pas besoin de carte touristique. On peut juste tourner un coin de rue et puis tomber sur un festival ou peut-être une ruelle verte ou une murale, et c’est ça qui fait le charme de cette ville ».

Se distinguant des autres villes d’Amérique du Nord tout ne ressemblant pas non plus aux villes européennes, la métropole représente un peu un mélange des deux.

__« Montréal, c’est une ville avec une âme et une personnalité » de résumer M. Seivewright. __

Rendez-vous… à Montréal !

Avec la collaboration de Julie Perreault


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