Née dans un pot de miel… ou presque !

Véronique SaumurePrésentatrice et Créatrice de Contenu
Véronique Saumure
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Chez les Macle, l’apiculture est une passion qui se transmet de génération en génération.


D’aussi loin qu’elle se rappelle, les ruches et les abeilles ont toujours fait partie du quotidien de sa famille. Ainsi, lorsque les parents d’Éléonore Macle, Christian et Viviane, ont quitté leur France natale pour venir s’établir au Québec, il allait de soi qu’ils se doteraient de ruches.

La naissance d’Intermiel

Habitant d’abord la région de Laval, c’est vraiment lorsque le couple Macle décide d’acquérir une petite ferme dans les Laurentides que débute plus concrètement leur projet professionnel.

« En fait, nous nous sommes installés ici, à Saint-Benoît-de-Mirabel, en 1976. Et ma mère (qui était enseignante) a continué d’enseigner pour permettre (à notre famille) de monter tranquillement l’entreprise. À ce moment-là, dans les années 80, nous avons commencé le cheptel de ruches », explique Mme Macle.

Au début de l’aventure entrepreneuriale, le couple met sur pied une boutique de produits dans leur maison familiale, que la clientèle peut visiter durant les fins de semaine.

« Quelques années plus tard, dans les années 1990, nous avons agrandi et nous avons fait construire des bâtiments. Puis, nous avons ouvert une autre boutique, la même que l’on connaît aujourd’hui », indique Mme Macle.

Intermiel ruche

L’entreprise, désormais ouverte sept jours sur sept, se lance dans l’agrotourisme. Étant passionnée d’éducation, Viviane crée un programme pédagogique afin de mieux faire connaître les abeilles et leur travail. Ouverture de ruches, explications sur la pollinisation et son importance, démystification de l’abeille et de son rôle dans l’offre alimentaire québécoise, etc. Les visiteurs peuvent ainsi en apprendre davantage sur ce petit insecte jaune et noir et les divers produits provenant de la ruche. À cette époque, Intermiel accueille annuellement environ 200 élèves.

Reprendre le flambeau

Entretemps, Mme Macle termine ses études en commerce auprès de l’Université Concordia, puis décide de partir à l’étranger. Après avoir passé deux ans outre-mer, qui l’ont amené à travailler entre autres en Nouvelle-Zélande et en Corée du Sud, cette dernière décide de retourner chez elle, se sentant prête à prendre la relève de l’entreprise familiale.

Intermiel ruche 2

C’est ainsi qu’en 2006, Éléonore devient officiellement copropriétaire d’Intermiel avec ses parents et prend en charge les volets de la commercialisation, de l’agrotourisme, de l’exportation ainsi qu’une partie des communications et du marketing.

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D’une entreprise artisanale à une compagnie connue à l’international

Quinze ans plus tard, l’entreprise compte 8 000 ruches, en plus d’une érablière de 14 000 entailles et de 600 pommiers qui entrent dans la création de plus d’une centaine de produits, incluant une gamme de produits de soins corporels. Ceux-ci sont d’ailleurs vendus à travers le Québec, en Ontario et à quelques endroits en Europe.

Le volet pédagogique demeure un pilier de la ferme apicole, alors qu’Intermiel accueille désormais entre 12 000 à 15 000 élèves par année, en plus d’offrir des visites guidées. La clientèle peut aussi faire un petit tour dans le Musée Api et admirer le paysage environnant lors d’un pique-nique, après avoir terminé sa visite de l’entreprise.

Malgré son expansion, Intermiel a su conserver son caractère familial, non seulement dans sa gestion, mais aussi auprès de sa clientèle.

« Cela fait 45 ans que nous avons créé l’entreprise et nous avons certains clients, qui étaient là à nos débuts, qui continuent de venir nous voir. Ça fait vraiment chaud au cœur de voir cette fidélité de nos clients d’année en année, qui revient maintenant avec d’autres générations », de conclure Mme Macle.

Rendez-vous… à Saint-Benoit-de-Mirabel dans les Laurentides !

Avec la collaboration de Julie Perreault


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