Coronavirus : l'air est propre en Italie

La pandémie de coronavirus change notre vie. Le ralentissement des activités commerciales et industrielles a un effet sur la pollution. Explications.


Depuis l’éclosion de la pandémie de coronavirus, l’activité humaine a nettement ralenti dans plusieurs régions du globe. C’est le cas notamment en Chine et en Italie, où le virus s’est rapidement répandu. Qui dit moins d’activité humaine dit moins de pollution. Nous connaissons bien les émissions de gaz à effet de serre qui sont liées à la production d’électricité, aux activités industrielles et au transport. Ces gaz ont pour effet de réchauffer le climat, mais certains d’entre eux agissent aussi comme un parasol qui empêche la Terre d’absorber une partie des rayons du Soleil.

Au-dessus de l’Italie, la situation est probante. La NASA utilise les données du satellite Copernicus Sentinel-5P pour observer la troposphère de la Terre. Dans le nord du pays, les émissions de dioxyde d’azote ont diminué de façon importante. Ce gaz est émis par les véhicules à moteur, les centrales électriques et les industries.

Rappelons que l’Italie est un des pays les plus durement touchés par la propagation du virus. Le premier ministre Giuseppe Conte a déployé des mesures draconiennes dans le but de freiner la progression de la maladie. Les autorités ont ordonné la fermeture de lieux publics comme les écoles, les restaurants, les bars et les musées.


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