COVID-19 : ces surfaces sont les plus à risque pour la propagation du virus
Pourquoi se laver les mains autant ? Le virus qui nous occupe peut survivre plus longtemps que nous le croyons. Explications.
Selon les croyances populaires, les virus ne survivraient pas longtemps à l’air libre sur un objet. Selon de récentes études, le coronavirus, responsable de la COVID-19, serait plus résistant que l’on pourrait le croire. La propagation rapide de la maladie a pour effet de transmettre certaines inquiétudes quant à la possibilité de l’attraper simplement en vaquant à nos occupations au quotidien, par exemple en allant faire l’épicerie ou en faisait le plein d’essence. Sans vouloir semer un vent de panique, prenons les précautions souhaitables pour limiter les risques de contracter ce microbe.
Il est nécessaire de rappeler que la COVID-19 s’attrape lorsqu’une personne est en contact avec des gouttelettes transmises par un individu infecté. Ces gouttelettes sont projetées dans l’air ou sur des objets en éternuant, en toussant ou en postillonnant. Selon une étude menée par l’Institut américain des allergies et des maladies infectieuses, le coronavirus, microbe responsable de la COVID-19, pourrait survivre 72 heures sur le plastique et l’acier inoxydable, 24 heures sur le carton et seulement quatre heures sur une surface de cuivre.
Cela explique que certaines surfaces que l’on manipule plusieurs fois par jour soient aussi à risque, comme les téléphones portables, les souris et claviers d’ordinateur, la chasse d’eau d’une cuvette de toilette, les poignées de porte et les robinets.
Voici donc les recommandations du gouvernement du Canada :
Poser des gestes sanitaires fréquemment comme le lavage de mains;
Le lavage de mains devrait être répété plusieurs fois par jour durant au moins 20 secondes;
Si vous n’avez pas de savon ni d’eau, utilisez une solution antiseptique contenant au moins 60 % d’alcool;
Nettoyer régulièrement les surfaces que l'on touche souvent;
Ne pas toucher ses yeux, son nez et sa bouche avant de se laver les mains.
Source : Institut national américain de la santé