COVID-19 : Los Angeles, une des villes les moins polluées au monde
Los Angeles est devenue une des villes où la qualité de l'air est la meilleure dans le monde.
Dans les années 1970, avant qu’une réglementation plus sévère soit mise en place, respirer l’air à l’extérieur dans la ville de Los Angeles brûlait les poumons. Les véhicules à moteur diesel émettaient des polluants dans l’atmosphère, notamment les dioxydes de soufre et la suie qui causaient de l'irritation aux poumons. Heureusement, des lois environnementales plus strictes ont permis d’éliminer certains polluants, mais le smog demeure un problème sérieux pour la mégalopole californienne.
Depuis le confinement en raison de la crise de la COVID-19, la circulation automobile a considérablement diminué à Los Angeles, comme un peu partout dans le monde. Selon le World Air Quality Index Project, la mégalopole californienne offre une qualité de l’air remarquable depuis quelques semaines. De fait, elle se classe parmi les meilleures grandes villes du monde. Son air est meilleur que celui de Sydney et Moscou.
Il n’y a pas que les véhicules automobiles comme les voitures et les camions qui circulent moins. Le transport aérien est nettement au ralenti. L’aéroport LAX est un des plus occupés aux États-Unis et dans le monde. Selon les scientifiques, la situation devrait revenir à la normale une fois le confinement terminé.
Source : World Air Quality Index
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Les villes où la qualité de l’air est la pire sont situées en Chine et en Inde.