COVID-19 et confinement : nous avons une bonne nouvelle pour vous

Puisque la majorité de la population québécoise est actuellement cloîtrée chez elle, la grippe est presque absente en ce moment, permettant ainsi au système de santé de concentrer tous ses efforts à la lutte contre la COVID-19. Ce confinement réduit également les symptômes d'allergies saisonnières.


Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), en date du 28 mars, on comptait un total d’environ cent cas d’influenza, tous types confondus. Il est possible de constater, à l'aide du graphique ci-dessous, que le pourcentage de tests positifs a connu une baisse fulgurante au cours des dernières semaines.

INSPQ

Crédits : INSPQ

« Une forte diminution a été observée dans les détections de la grippe en laboratoire, ainsi que dans les hospitalisations pédiatriques et des adultes associées à la grippe », peut-on lire sur le site du gouvernement du Canada à propos de la semaine du 15 au 21 mars. Le nombre de tests positifs pour la grippe A était de 10 %, ce qui représente une diminution continue.

Rappelons que la grippe s’est avérée particulièrement virulente, l’an dernier : au début de la saison, trois souches étaient présentes, compromettant ainsi l’efficacité du vaccin. En 2018, cette maladie représentait la sixième cause de mortalité au Canada selon Statistique Canada.

Les allergies saisonnières, presque inexistantes

Les personnes souffrant d’allergies saisonnières pourront également profiter des bienfaits des sorties moins fréquentes. Au Québec, une personne sur cinq souffre de rhinite saisonnière. De mars à juin, c’est le pollen des arbres et des arbustes qui pose problème.

Si toutefois vous prévoyez sortir prendre un grand bol d'air frais, n’oubliez pas de consulter l’indice pollinique pour la journée afin de vous assurer qu'il n'est pas élevé. À l’heure actuelle, parmi les arbres qui causent le plus d’inconfort, on note les cèdres, les peupliers ainsi que les érables.

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