Les piscines et les lacs sont de véritables nids à microbes
Vous souhaitez vous baigner cet été ? Soyez conscients que les piscines et les lacs sont de véritables nids à microbes... Un peu plus de 500 personnes ont attrapé des maladies d'origine hydrique entre 2005 et 2016.
Les piscines et les lacs sont de véritables nids à microbes.
Un peu plus de 500 personnes ont attrapé des maladies entre 2005 et 2016.
C'est ce que dévoile l'Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) dans un rapport publié en février 2019. De plus, ce nombre est probablement sous-estimé, selon l'Institut, puisque ce type de problématique «est mal documenté au Québec».
Les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes immunosupprimées sont particulièrement sensibles aux contaminants, et peuvent réagir de manière plus intense. Pour un adulte en santé, les symptômes sont souvent bénins.
Dans les milieux naturels, la dermatite cercarienne (ou dermatite du baigneur) est la maladie d'origine hydrique la plus répandue.
Dans les spas, c'est plutôt le manque d'hygiène et d'entretien qui est pointé du doigt. Deux bactéries sont susceptibles de vous rendre malade. La première, le Pseudomonas aeruginosa, s’attaque à la peau, tandis que l’autre, la Legionella, peut entraîner des problèmes pulmonaires.
Une préoccupation majeure et commune aux milieux naturels et artificiels : les contaminants d'origine fécale, comme la bactérie E.coli. Les pataugeoires, les piscines et les jeux d'eau sont particulièrement riches en ce type de contaminants.
De plus, les changements climatiques pourraient favoriser la prolifération de certains micro-organismes, comme les cyanobactéries (ou algues bleues).
«Il convient d’être à l’affût des nouvelles données portant sur les sous-produits de désinfection dans la littérature afin de mieux documenter les risques associés, en particulier dans les spas et les piscines intérieures», peut-on lire dans le document.
À VOIR ÉGALEMENT : Le danger des coups de soleil fréquents