New Delhi prisonnière d'un épais brouillard toxique
Cette ville de 20 millions d’habitants est en effet prisonnière d’un épais brouillard de pollution depuis quelques jours. À l’extérieur, les citoyens tentent de se protéger tant bien que mal en portant des masques. Ceux-ci se plaignent de maux de tête et d’irritation aux yeux ainsi qu’aux voies respiratoires. D’autres parlent carrément de sensations de brûlure.
En raison des risques que pose ce phénomène sur la santé, des écoles et des chantiers de construction ont été fermés.
L’Inde n’en est malheureusement pas à son premier épisode de pollution suffocante. L’histoire se répète en effet chaque année à l’approche de l’hiver en raison du refroidissement des températures et de la hausse des émissions de gaz et de fumée de toutes sortes.
Des mesures jugées insuffisantes
La pollution est telle qu’on lui attribue une part grandissante des décès à survenir au pays annuellement. Dans une étude récente, on affirme que la pollution de l’air aurait entraîné la mort prématurée de 1,2 million de personnes en Inde pour la seule année 2017.
Certaines mesures sont mises en place par les autorités pour tenter de rétablir la situation. Ainsi, on interdit à certaines voitures de rouler un jour sur deux pour diminuer le nombre de véhicules sur les routes. De nombreuses personnes s’indignent toutefois du manque d’engagements pour venir à bout du problème.