Voici cinq bonnes raisons d'aimer 2020
1- Moins d’humains en liberté, les animaux sont de retour
Les plages désertes des îles Kuriat en Tunisie ont permis aux tortues marines de faire un grand retour. Sans touristes pour les déranger, on a enregistré une croissance de leur population. Le même phénomène s’est produit en Antarctique. La baleine bleue est grandement menacée d’extinction. En 2018, les chercheurs n’en avaient observé qu’une seule. En 2020, ce sont 55 baleines bleues qui ont été aperçues !
Et bonne nouvelle pour les rhinocéros noirs de l’Afrique du Sud. Alors qu’ils sont chassés pour leurs vertus médicinales, le confinement a permis de diminuer le braconnage de près de 53 %. Animal en voie de disparition, sa population est passée de 4845 individus en 2012 à 5630 en 2020.
2- Vois-tu ce que je vois ?
On compte, en Inde seulement, 1,4 milliard d’humains. Avec le ralentissement généralisé des activités, une baisse radicale de la pollution a été observée. La qualité de l’air des habitants qui résident dans les régions du nord s’est améliorée. Conséquence ? Certains peuvent voir les sommets de l’Himalaya pour la toute première fois. Depuis une trentaine d'années, cette chaîne de montagnes emblématiques était prisonnière d’un épais brouillard. Désormais, on peut l’admirer dans toute sa splendeur.
3- Décroche, il y a quelqu’un pour toi
Prendre soin de soi, de notre famille et de ceux qu’on aime, c’est une chose. Mais prendre soin d’inconnus, c’est une autre histoire. Depuis le début de la pandémie, c’est un élan de solidarité qui s’est fait entendre à l'autre bout du fil. Une armée de bénévoles, de partout au Québec, a pris généreusement de leur temps pour briser l'isolement. La Croix-Rouge, à elle seule, a porté assistance à 6 900 personnes (soutien aux voyageurs et aux voyageuses, aide financière et services aux personnes en isolement). Et ces lignes téléphoniques amicales existent toujours auprès d'organismes comme Écoute Entraide ou auprès de l’organisme Les Petits Frères qui offre un soutien aux personnes âgées aux quatre coins de la province. Sachez que vous n’êtes pas seul !
4- Une bactérie bouffeuse de plastique
En 2016, des chercheurs japonais ont identifié une bactérie qui adore manger, au petit déjeuner, du plastique. La Ideonella sakaiensis 201-F6 mange le PET (polytéréphtalate d’éthylène ou polyester), une matière utilisée dans la fabrication du plastique. En 2020, des chercheurs américains ont développé une super enzyme, la PETase, à partir de la fameuse bactérie. Elle serait capable de dégrader les produits plastiques à usage unique en quelques jours au lieu de quelques siècles. Quand on sait que nous produisons, chaque année, près de 300 millions de tonnes de plastique et qu’un tiers de cette quantité finira dans la nature, on se met tous ensemble pour lui souhaiter la bienvenue !
5- Bulle de bonheur sur roues
Enfant, mes parents me répétaient souvent : « utilise ton système D (D pour débrouillardise) ». C’est justement ce que nous avons fait cette année. Les gens se sont débrouillés et se sont réinventés. La preuve, je ne compte plus le nombre de magasins de piscines, de bateaux et de plein air qui affichaient « en rupture de stock ». On a été capable, malgré tout, de se recréer une bulle de bonheur directement dans notre cour arrière. Et ça continue ! Après le ski alpin, le ski de fond et la raquette, c’est au tour du vélo d’hiver de gagner en popularité. Par exemple, en 2010, la page Facebook de Vélo d’hiver Montréal comptait quelque 150 membres. Aujourd’hui, ils sont plus de 11 000 ! Selon Vélo Québec, à Montréal seulement, 100 000 cyclistes continueraient d’utiliser leur vélo entre les mois de décembre et de mars. Il faut dire que la ville déneige à 76 % ses pistes cyclables et que son nouveau Réseau Express Vélo (REV) sera aussi déneigé sur 184 km. Que vous soyez du type «vélo traditionnel» ou du type «fatbike», l’engouement ne se dément pas !