Les chutes, un risque bien présent en hiver
Les chutes en hiver touchent l'entièreté de la société québécoise. Si les aînés en sont plus souvent victimes, les blessures occasionnées, qu’elles soient physiques ou psychologiques, concernent tous les groupes d’âge.
Chaque année, ce sont 20 000 personnes qui sont hospitalisées à la suite d’une chute, nous apprend Manon Parisien, coordonnatrice de recherche clinique à l'Institut universitaire sur la réadaptation en déficience physique de Montréal (IURDPM). « En vieillissant, on devient plus à risque de tomber, mais aussi plus à risque de se blesser quand on tombe », explique-t-elle. Selon l'INSPQ, les hospitalisations et décès sont très souvent attribuables à des fractures de la hanche ou des traumatismes crâniens, relate l’organisme public.
Effets psychologiques
Même si une chute n’occasionne pas de lésions corporelles, celle-ci peut avoir des effets psychologiques importants. Une personne qui est récemment tombée pourrait par exemple restreindre ses activités extérieures par peur de tomber à nouveau. « Ça entraîne un cercle vicieux parce que les personnes vont se déconditionner et être encore plus à risque de tomber. C'est pour ça que c'est important d'agir sur les chutes, même celles qui ne causent pas de lésion corporelle », ajoute Mme Parisien.
Ressources
Quatre outils à l’intention des personnes aînées ont été développés par le Gouvernement du Québec : un autoquestionnaire pour savoir si on est à risque de chutes, des recommandations de chaussures, l’impact des médicaments sur l’augmentation des risques ainsi que l’importance de s’assurer que notre vision est toujours bonne.
Pour de l’aide et des ressources en ce qui concerne la prévention des chutes, visitez le site Web de Santé Montréal.
Quelques conseils
Marchez les mains libres si possible;
Faites de plus petits pas pour maintenir votre centre d'équilibre;
Équipez-vous de crampons pour avoir une meilleure adhérence au sol.
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