Lutter contre la pollution, un clic à la fois
Bien qu’intangible, la pollution que génère nos activités sur Internet est réelle.
Une journée passée devant son ordinateur représente une aussi grande émission de gaz à effet de serre qu’un parcours de 11 kilomètres en auto.
Que ce soit en furetant sur les réseaux sociaux, en écoutant nos séries favorites en ligne ou en entreposant nos précieuses photos dans un nuage informatique, nos actions font appel à des centres de données qui sont très énergivores. Concrètement, Hydro-Québec facture une moyenne de 80 méga-watts d’électricité à tous les mois à ces mêmes centres.
3 à 6 % de l’électricité mondiale consommée dans le monde est destinée à l’exploitation des technologies de l’information. Les quantités d’informations numériques produites doublent à tous les 18 mois.
Voici donc quelques astuces qui pourraient limiter votre empreinte environnementale :
Éviter de répondre à tous à vos courriels : l’envoi d’un message électronique représente une consommation de 19 grammes de CO2. Ainsi, plus il y a de destinataires à votre courriel, plus celui-ci génère de la pollution.
Vous désabonner des infolettres qui vous sont inutiles.
Faire régulièrement le ménage de votre boîte de réception en ligne et mettre à la corbeille les courriels superflus.
Éviter d’envoyer des pièces jointes par message dans l’éventualité oÙ il vous est possible de transférer vos fichiers avec une clé USB.
En sachant qu’une recherche sur un moteur destiné à cet effet équivaut à la même consommation d’énergie qu’une ampoule allumée pendant 1h, faites vos requêtes intelligemment en les limitant.
Utiliser des moteurs de recherche alternatifs et plus écologiques, comme Ecosia, qui plante des arbres avec les revenus engendrés par les requêtes.
Fermer les onglets inutilisés.
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