Dommages de Debby : l'assurance mobilisée, délais inévitables pour les sinistrés

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BAC Sponsorship Français

Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le Québec en août ont causé des dommages considérables à un nombre élevé d’habitations dans plusieurs régions de la province. À ce jour, le Bureau d'assurance du Canada (BAC) estime que les assureurs de dommages ont reçu plus de 80 000 réclamations pour des sinistres en lien avec cet événement, un volume exceptionnel représentant jusqu’à dix fois la moyenne habituelle de demandes. Comme annoncé récemment, l’estimation initiale du coût des pertes assurées s'élève à près de 2,5 milliards de dollars, ce qui en fait le sinistre le plus coûteux de l'histoire du Québec. Face à cette situation, l’industrie de l’assurance de dommages s’est mobilisée à une échelle sans précédent pour répondre à ce flot de réclamations.

Une mobilisation sans précédent, mais des délais inévitables

L'ampleur des réclamations dépasse largement la capacité habituelle des assureurs, entraînant ainsi des délais possibles dans le traitement des dossiers. Bien que ces derniers aient déployé des ressources additionnelles, mobilisé des équipes supplémentaires et fait appel à divers partenaires externes pour accélérer les démarches, le volume de travail est tel qu'il faudra du temps pour traiter l’ensemble des réclamations. Cela signifie que certains assurés devront encore patienter avant d’obtenir le suivi ou la visite d'un expert en sinistre.

Il est compréhensible que cette attente génère de l'inquiétude et de la frustration chez certains sinistrés. Un allègement règlementaire temporaire permet actuellement aux assureurs de régler un grand nombre de réclamations par téléphone, une fois le dossier évalué. Toutefois, la réalité est que malgré les efforts pour traiter les réclamations aussi rapidement que possible, certains dossiers prennent plus de temps que d’autres. Pour ceux qui s’interrogent encore sur les montants de couvertures disponibles pour nettoyer et réparer les lieux endommagés, en plus de remplacer leurs biens détruits, leur contrat d’assurance contient toute l’information nécessaire.

@SjamieIt via X, Montréal 9 août 2024

Mesures prioritaires à prendre

Pendant cette période d'attente, les assurés sont encouragés à documenter leur perte, incluant tous les frais encourus à ce jour pour retirer l'eau, désinfecter et assécher les lieux. Ces étapes sont cruciales et prioritaires pour minimiser les risques sanitaires et prévenir des dommages supplémentaires. Il faut dresser une liste des biens endommagés, prendre des photos des lieux sinistrés et des biens endommagés et conserver les factures des dépenses encourues.

Pour les assurés qui doivent trouver des entrepreneurs pour effectuer leurs travaux, il est important de rester vigilant dans le choix de ceux-ci. Le BAC recommande de s’assurer notamment que les fournisseurs choisis possèdent les licences et permis requis et de ne jamais signer de contrat ni verser de dépôt sans être certain de la fiabilité de l’entrepreneur. En cas de doute, il est conseillé d’en discuter avec son assureur avant d’entreprendre des travaux.

Un impact sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement

En dépit des efforts déployés, il faut comprendre que c’est l’ensemble des entreprises impliquées dans l’après-sinistre qui est impacté : assureurs, entreprises de nettoyage, entrepreneurs en construction font face à une surcharge de travail qui entraine des délais inévitables, tant pour les évaluations des dommages que pour les réparations elles-mêmes. Bien que la situation évolue progressivement, l'industrie s’attend à devoir traiter les conséquences de cet événement pendant plusieurs mois encore.

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Des phénomènes météorologiques plus fréquents et coûteux

Les pluies diluviennes du 9 août de même que les autres catastrophes qui ont touché plusieurs régions du Canada cet été sont représentatives des phénomènes climatiques extrêmes de plus en plus fréquents, contre lesquels il faut s’adapter. Ces événements constituent une menace croissante pour les citoyens et les biens partout au pays. C’est pourquoi le BAC et ses membres croient que tous les ordres de gouvernement doivent s’engager à prendre des mesures concrètes qui aideront à rendre nos collectivités plus résilientes, afin que nos familles et nos biens soient mieux protégés des impacts de telles catastrophes.

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Le gouvernement fédéral doit lancer sans plus attendre le Programme national d'assurance contre les inondations pour les propriétés à risque élevé, comme il l’a annoncé dans son dernier énoncé budgétaire. Il est également crucial d'investir dans des infrastructures pour atténuer les risques catastrophiques, de moderniser les systèmes de gestion des eaux pluviales, et d’interdire, une fois pour toute, la construction dans les zones à risque.

Tel que le rapportait le BAC plus tôt cette année, en 2023 les intempéries ont causé plus de 3,1 milliards de dollars de dommages assurés partout au Canada. À la suite des pluies du mois d’août au Québec et des trois autres événements d’envergure enregistrés au Canada (inondations à Toronto et ailleurs en Ontario, feux de forêt à Jasper, tempête de grêle à Calgary), 2024 s'annonce comme une année encore plus coûteuse.

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Cet article est un publireportage du Bureau d'assurance du Canada.