Beryl : c'est loin d'être terminé

La tempête tropicale Beryl poursuit sa course dévastatrice. À la suite de son passage au Mexique, Beryl est loin d’être prêt à cesser de démontrer toute la puissance qu’il a en banque. Détails ici.

Beryl montre son visage à Cancún

C’est ce vendredi 5 juillet, vers 7 h, que Beryl, anciennement un ouragan, a touché terre au Mexique. La portion entre Cancún et Tulum, en passant par Playa del Carmen, se retrouvait directement dans l'œil de l'ouragan. Vendredi après-midi, Beryl, toujours présent au Mexique, a été rétrogradé au stade de tempête tropicale. Ce sont des vents de 115 km/h qui soufflent sur les habitants de cette région et les nombreux touristes qui convoitent ses plages.

Beryl vendredi PM 1

Une trajectoire plutôt incertaine, mais une région devrait se préparer au pire

Nombreux sont ceux qui sont inquiets de voir Beryl se pointer le bout du nez chez eux. D’ailleurs, quels secteurs prévoit-il visiter par la suite? La situation se complique, car cette tempête a prévu retourner dans les eaux chaudes du golfe du Mexique et poursuivre sa course tout en s’intensifiant. Beryl pourrait prendre plusieurs trajectoires d’ici le lundi 8 juillet, mais le Texas devrait particulièrement garder l’œil ouvert.

Beryl vendredi PM 2

Un autre fait intéressant est que Beryl ne semble pas avoir envie de s’essouffler, même s’il donne l’impression de s’affaiblir. Selon les prévisions actuelles, il devrait abandonner le titre de tempête tropicale pour reprendre celui d’ouragan (de catégorie 1) d’ici mardi, avant de toucher à nouveau terre au Texas.

Beryl vendredi PM 3

D’ailleurs, d’ici le jeudi 11 juillet, les résidents du Texas doivent s’attendre à beaucoup de pluie. Des précipitations de 300 mm sont possibles, localement. Des risques d’inondations et de glissements de terrain sont donc potentiellement à surveiller.

Beryl vendredi PM 4

Puisque la « situation Beryl » est en constante évolution, sa trajectoire continuera de se préciser au cours des prochaines heures. D’autres détails suivront.

Avec la collaboration de Nicolas Lessard, météorologue.

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