Chaleur suffocante : un changement que vous aimerez

Une nouvelle qui devrait enfin vous faire plaisir. Prévision.


Un été suffocant

Si vous n'avez pas de climatiseur, vous serez certainement heureux d'apprendre que le Québec aura droit à un certain répit durant les prochains jours. Depuis le début juillet, la chaleur envahit la Belle Province au point où les nuits sont difficiles pour le sommeil. Si la tendance se maintient, l'été 2024 pourrait se classer parmi les plus chauds au chapitre du nombre de minimums à 20 °C et plus. Encore lundi, le mercure a franchi la barre des 30 °C dans le sud de la province avec un indice humidex de 35 à 40.

« La présence d'une forte humidité devient un facteur important, estime Bertin Ossonon, météorologue. C'est surtout à Montréal que les nuits sont difficiles en raison des îlots de chaleur urbains. Les structures des bâtiments, des routes et des trottoirs emprisonnent la chaleur. »

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Court répit

La nuit de lundi à mardi risque encore d'être difficile pour certains. En effet, le mercure ne devrait pas fléchir sous le seuil de 20 °C. C'est dans la nuit de mercredi à jeudi que l'arrivée d'un creux atmosphérique devrait se faire sentir au Québec. Pendant quelques jours, les températures seraient plus supportables, de nuit comme de jour.

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Retour de la chaleur

L'on se doute bien que ce répit sera de courte durée. La chaleur et l'humidité reprendraient du service dès la semaine prochaine. Le mercure devrait par conséquent se maintenir au-dessus du seuil de 20 °C 24 heures sur 24, ce qui ne donne aucune chance à l'atmosphère d'évacuer la chaleur.

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Été record ?

Jusqu'à présent, Montréal a cumulé 10 nuits chaudes avec un minimum au-dessus du seuil de 20 °C. Ces données sont compilées entre le 1er juin et le 15 juillet. Cela représente déjà la moyenne saisonnière à ce chapitre. Il reste donc une période de 45 jours à l'été 2024 pour accumuler des minimums suffocants. Si la tendance se maintient, la métropole pourrait enregistrer un nombre élevé de ces nuits. Rappelons que le record a été établi en 2018 (à égalité avec 1955) avec 27. En 2021, saison particulièrement chaude, 21 de ces nuits ont été rapportées.

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Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.


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