La terre a tremblé au Québec jeudi matin

La terre a tremblé jeudi matin au Québec. Explications.


Séisme

Selon Séisme Canada, un séisme de magnitude 3,7 a eu lieu jeudi matin dans la province. Il a pu être ressenti dans le secteur du Suroît, comme à Salaberry-de-Valleyfield. Le rapport officiel fait état d'une secousse qui a eu lieu à 7 km de profondeur à précisément 7 h 37. Le choc souterrain a eu lieu à 7 km au nord-ouest d'Huntingdon.

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Tremblement perceptible

Selon l'échelle de Richter, les séismes de magnitude 2,5 à 5,4 peuvent être ressentis par les humains. Par chance, ils créent peu ou pas de dommages. Avec une magnitude de 3,7, la secousse de jeudi matin a été ressentie dans certains secteurs du sud de la métropole. Le tremblement est catégorisé comme mineur selon les normes établies.

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Activité sismique faible au Québec

Le Québec est généralement considéré comme une zone peu active pour les séismes. On recense tout de même environ 450 secousses dans l'est du Canada. De ce nombre, on en compte quatre qui dépassent la magnitude 4, selon Ressources naturelles Canada (RNC). Deux seuls événements ont dépassé une magnitude de 5,0 jusqu'ici. Le 23 juin 1944, un séisme de magnitude 5,1 sur l'échelle de Richter s'est produit près de Godbout, à l'est de Baie-Comeau. Récemment, le 16 mars 1999, un séisme de magnitude 5,1 s'est produit dans cette région, à une soixantaine de kilomètres au sud de Sept-Îles.

L’ouest du Québec, par exemple, a connu au moins trois séismes majeurs dans le passé. En 1990, un tremblement de terre de magnitude 4 a eu lieu à Mont-Laurier, dans les Laurentides. Plus récemment, en 1996 et en 1997, deux de magnitude 4,4 et 4,3 sont survenus à proximité de Sainte-Agathe-des-Monts, toujours d'après RNC. Dans cette zone, un séisme se produit tous les cinq jours. Les plaques tectoniques qui s'entrechoquent sont quand même moins fréquentes chez nous que dans d'autres régions du globe où il y a des failles actives.

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Trois régions à risque

Malgré l'activité sismique assez faible, trois régions sont identifiées comme étant à risque au Québec. D'abord, la région de Montréal se trouve là où le risque de tremblement de terre est le plus élevé. La zone sismique de l’ouest du Québec comprend la vallée de l’Outaouais depuis Montréal jusqu’au Témiscamingue, ainsi que les régions des Laurentides et de l’est de l’Ontario.

Ensuite, Charlevoix est la zone la plus active de l'est du Canada. Puisque la plupart des séismes se produisent sous le fleuve Saint-Laurent, entre la région de Charlevoix sur la rive nord et celle de Kamouraska sur la rive sud, cette région est aussi souvent nommée zone sismique de Charlevoix-Kamouraska. Enfin, la zone sismique du Bas-Saint-Laurent est la troisième région sismiquement active au Québec. Contrairement à la zone sismique de Charlevoix, aucun grand tremblement de terre n'y a jamais été rapporté ou enregistré.

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Attention aux assurances

Il faut être conscient qu'un fort séisme endommagerait les fondations et structures des habitations, en plus bien évidemment d'être dangereux pour les humains. Sachez que la majorité des assurances habitation ne couvrent pas les dommages causés par les tremblements de terre, à moins qu'on demande l’ajout de cet avenant. Selon le Bureau d'assurance du Canada, 33 % des Québécois croient être protégés adéquatement… alors que seulement 3 % le sont réellement.

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Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.