Du jus de betterave pour entretenir la piste du pont Samuel-de-Champlain
Vous voulez vous aventurer sur la nouvelle piste multifonctionnelle du nouveau pont Samuel-de-Champlain, mais vous vous demandez comment elle est entretenue l’hiver ? Sachez que nul autre que du jus de betterave n’est utilisé pour garder la chaussée praticable.
Les pouvoirs du jus de betterave
Le jus de betterave, mélangé à une saumure de sel à faible concentration, cause moins de dommages à la structure du pont et est aussi efficace que les abrasifs conventionnels.
« On va appliquer le jus de betterave sur la piste pour éviter la formation de glace noire et faire en sorte que la prochaine précipitation de neige n'adhère pas à la piste. Ce sera par la suite plus facile de procéder à l’enlèvement de la neige », explique Martin Chamberland, directeur des opérations, Groupe Signature sur le Saint-Laurent.
Du côté environnemental, le jus de betterave permet d’éviter de contaminer l’eau du Saint-Laurent sous la piste. Son composé est plus écologique que le sel de voirie.
Fermée ou ouverte ?
« Si jamais il y a des alertes météo avec une accumulation trop rapide de neige, ou de la neige trop abondante, ou du verglas, ou de la visibilité réduite, on peut prendre la décision de fermer la piste temporairement », souligne Benoît Chamontin, porte-parole du pont Samuel-de-Champlain.
Le nettoyage de la chaussée se fait généralement en trois étapes :
l’enlèvement mécanique de la neige avec un souffleur
le retrait des résidus à l’aide d’une machine munie d’un balai
la pulvérisation de jus de betterave sur la chaussée
Les usagers sont avisés des fermetures temporaires de la piste sur les réseaux sociaux et le site Web de Signature Saint-Laurent. Des panneaux d’affichage indiquent également les mises à jour et les conditions météo à chaque extrémité du parcours.
Plus de piétons que de cyclistes
Jusqu’à présent, la piste multifonctionnelle de 3,5 km est utilisée par 75 % de piétons et 25 % de cyclistes.
De nombreuses caméras de surveillance sont installées sur le chemin pour superviser la circulation et intervenir en cas d’accident. Onze boutons d’urgence se retrouvent aussi sur le parcours pour permettre aux usagers d’alerter la Sûreté du Québec.