Février pourrait connaître une finale mouvementée
Les deux prochaines semaines pourraient être sous le signe des systèmes dépressionnaires.
À partir de la mi-février, le déclin de l'hiver est entamé. La saison hivernale perd effectivement des plumes, au fur et à mesure que la douceur commence à se bâtir au sud de la province. Les descentes du vortex polaire sont limitées grâce à une présence plus affirmée du rayonnement solaire. Entre la mi-février et le début mars, les normales saisonnières gagnent un à deux degrés par semaine, et les redoux prennent du galon.
Patron favorable aux systèmes
Au cours des prochaines semaines, la douceur aura cependant un prix. Le patron atmosphérique sera favorable au passage de systèmes costauds en provenance du sud des États-Unis. Gorgés d'humidité, ces derniers ont le potentiel de déverser de bonnes quantités de précipitations dans leur sillage.
De plus, les changements fréquents de régime (passant du froid à la douceur, avant de revenir au froid, etc.) pourraient favoriser de larges courbures dans le courant-jet. Ce dernier serait donc positionné vers le Québec de manière régulière, laissant entrevoir une fin de mois agitée tant au niveau des fluctuations de températures que des précipitations.
C'est d'ailleurs ce qui se dessine pour la fin de la semaine prochaine, alors qu'une perturbation musclée devrait s'inviter au Québec entre jeudi et vendredi.
De manière générale, plusieurs systèmes dépressionnaires pourraient prendre le chemin du Québec d'ici la fin du mois de février. Le mois pourrait même se conclure avec une anomalie positive - c'est-à-dire plus de précipitations que la normale.
Qui aura quoi ? Pas si clair
Comme le froid est toujours présent, bien que moins vigoureux, des températures en dents de scie peuvent être observées. Cela peut également se traduire par une plus grande incertitude quant à la nature exacte des précipitations (solides ou liquides) qui tomberont sur le Québec. La pluie verglaçante peut également se mettre de la partie, engendrant de nombreux problèmes sur les routes.
Cette probabilité est plus prononcée sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Au nord du fleuve, c'est la neige qui devrait dominer.