Francine tire sa révérence et Gordon se prépare à entrer en scène

L’ouragan Francine vient tout juste de toucher terre et perturbe encore quelques secteurs des États-Unis. Mais attention : ça bouillonne d’activité dans le bassin atlantique et un autre système est déjà en formation.

La tournée de Francine aboutit en Louisiane

C’est le mercredi 11 septembre, vers 17 h (heure locale), que Francine a touché terre à Terrebonne, en Louisiane. Lors de son arrivée dans cette région du sud-est des États-Unis, Francine était un ouragan de catégorie 2, avec des vents qui la poussaient à 155 km/h. Ce système tropical est officiellement le quatrième ouragan de la saison.

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Francine est déjà en train de perdre en intensité et a rétrogradé au stade de tempête tropicale (avec des vents de 75 km/h). Il n’en demeure pas moins que ses effets continuent de se faire ressentir. La pluie n’a pas terminé son « spectacle ». Des régions de la Floride, de l’Alabama et du Mississippi pourraient être grandement arrosées. En effet, des accumulations maximales de 250 mm de pluie sont possibles, jusqu’à samedi.

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Les dommages causés par le passage de Francine en Louisiane seront évalués au cours des prochains jours. Pour l’instant, 210 mm de pluie sont tombés à l’aéroport de La Nouvelle-Orléans et trois bateaux sont entrés en collision à Dulac, dans la paroisse de Terrebonne.

Faites place à Gordon

Ça continue de bouillonner d’activité dans le bassin atlantique. Le 11 septembre, pendant que Francine s’intensifiait et touchait terre, la septième dépression tropicale de la saison se formait. Les eaux chaudes – environ 27° à 28° – dans ce secteur du bassin atlantique devraient aider ce système à devenir officiellement une tempête tropicale, durant la journée du 12 septembre. Il y a donc suffisamment d’énergie en banque pour que Gordon obtienne le statut de la septième tempête nommée de la saison 2024.

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Des tempêtes tropicales qui manquent de ponctualité

Fait intéressant : malgré tout ce mouvement dans le bassin atlantique, ça demeure plus tranquille que ce qui était prévu, au début de la saison. Effectivement, les prévisions mentionnaient une saison super active, voire hyperactive, mais c’est plutôt un certain retard qui peut être observé du côté des tempêtes tropicales nommées. Si Gordon en venait à être officiellement la septième tempête nommée le 12 septembre, il serait en retard d’une dizaine de jours, par rapport à la normale. À noter que Francine a aussi été en retard.

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Même si on est présentement au pic de la saison des ouragans dans l’Atlantique, rien n’empêche que certaines tempêtes tropicales aient envie de se rebeller, en manquant de ponctualité! La période où elles sont les plus fréquentes s’étend normalement jusqu’à la fin de septembre. Reste donc à voir jusqu’à quel point elles continueront de faire preuve de retard.

Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.

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