Incendie : un risque à ne pas sous-estimer ce week-end
L’arrivée du printemps n’est pas toujours synonyme de bonne nouvelle : le risque d’incendie refait surface ce week-end. Détails.
En bref :
Ce sont essentiellement les régions du sud du Québec qui sont concernées;
Le printemps est la période la plus intense;
Plusieurs facteurs sont en cause.
C’est étonnant
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est au printemps que le risque d’incendie est le plus élevé : l’activité maximale est essentiellement concentrée lors des mois de mai et de juin.
Or, c’est en avril que le risque d’incendie prend son envol. Notons que ce risque est encore plus présent en avril qu’en septembre.
Mais pourquoi?
Le risque d’incendie est présent au début du printemps en raison de trois facteurs principaux. En moyenne, selon la SOPFEU, 75 feux sont déclenchés à chaque printemps par le brûlage des feuilles mortes sur le sol, des broussailles et des vieilles branches.
Dans un communiqué, l’organisme stipule qu’il existe d’autres moyens pour se débarrasser des rebuts et des résidus de végétaux morts au lieu de les faire brûler. Les écocentres, les collectes des résidus verts ainsi que le compostage sont d’excellentes solutions de rechange.
Un risque à ne pas prendre à la légère
Ce week-end, les conditions météorologiques sont propices au déclenchement d’incendies : le temps sec et la présence du soleil propulsent le risque d’incendie à un niveau élevé. L’Outaouais, la région métropolitaine, l’Estrie, Lanaudière, les Laurentides et la région du Centre-du-Québec sont les secteurs principalement concernés.
Bon à savoir : selon les données recueillies par la SOPFEU, les mégots de cigarette sont responsables de 80 % des feux.
Il ne s’agit toutefois pas de la première fois cette année qu’un risque élevé d’incendie est présent au Québec. Le danger d’incendie du 7 mars dernier est devenu le plus hâtif de l’histoire de la province, selon la SOPFEU, détrônant l’ancienne marque du 13 mars 2016.
