Jusqu'à 40 cm : l'hiver revient hanter une partie de la province
Le grand retour de l'hiver : froid, neige et même poudrerie pour certaines régions. Prévision.
C'est aussi ça le printemps
Après avoir connu de la chaleur historique, le Québec devra de nouveau composer avec la neige. Un système en provenance du sud des États-Unis devrait générer des chutes de neige et de la pluie. Le mercure devrait plonger près ou en dessous du point de congélation dans certains secteurs, ce qui ferait basculer les précipitations sous forme solide. Les régions de l'Abitibi-Témiscamingue, de l'Outaouais, des Laurentides, du centre et de l'est de la province recevraient de faibles accumulations.
L'hiver joue du coude
Plus au nord, ce sera plus rude. Des conditions de blizzard sont à prévoir pour plusieurs secteurs du Nunavik. Un couloir allant d'Inukjuak à Kangiqsujuaq sera frappé par des conditions hivernales intenses d'ici jeudi matin. Les accumulations de neige pourraient atteindre 50 cm localement, notamment près de Kangiqsujuaq. De fortes rafales pouvant frôler les 90 km/h viendront pimenter le tout. La visibilité sera donc très réduite, voire nulle par moments.
L'échapper belle
Du reste, la plupart des secteurs du Québec s'en tirent à bon compte avec cette perturbation. Des Grands Lacs au sud de la frontière jusqu'au nord de l'Ontario, cette perturbation risque de générer des conditions de tempête hivernale. Ces régions auraient droit à de la grosse neige d'ici mercredi, soit jusqu'à 40 cm par endroits. La neige sera plus timide dans le reste du Québec. L'Abitibi-Témiscamingue, les Hautes-Laurentides et la Côte-Nord pourraient recevoir jusqu'à 5 cm par endroits. On attend jusqu'à 3 cm dans la réserve faunique des Laurentides.
Neige tardive
Le sud du Québec s'en tire à bon compte, mais les chutes de neige tardives demeurent possibles. À Montréal, les dernières accumulations de plus de 5 cm surviennent vers le 31 mars, en moyenne. Toutefois, la métropole peut voir des flocons jusqu'en mai. Réjouissons-nous cependant : le tapis blanc ne reste jamais longtemps au sol.
Avec la collaboration de Bertin Ossonon et Kevin Cloutier, météorologues.
