Séquence de beau temps : le Québec doit composer avec les répercussions

Le Québec connaît l’une des plus longues périodes de temps sec de l’année. Or, cette carence en précipitations comporte son lot d’inconvénients. Détails.


: En bref :

  • Un régime de temps sec qui se prolonge;

  • Des conséquences à ne pas négliger;

  • Une bonne nouvelle.

Un facteur qui persiste

Un régime de temps sec rime généralement avec risque de feu de forêt. Les prochains jours ne feront pas exception à la règle : l’absence prolongée de précipitations rend la faune particulièrement vulnérable au risque d’incendie. Tandis que la plupart des régions du centre et de l’est de la province se trouvent sous le joug d’un risque d’incendie modéré, le niveau monte d’un cran dans les secteurs de l’ouest. On parle même d’un risque très élevé pour l’Abitibi.

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Rappelons que la majorité des régions du Québec n’ont pas reçu de pluie depuis une dizaine de jours. Ce temps sec a également été accompagné d’une poussée de chaleur remarquable qui a pulvérisé de nombreux records. Les régions entourant la baie James se démarquent : elles ont connu le plus grand contraste de température par rapport à la moyenne.

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Par moments, le mercure culminait à plus de 15 degrés au-dessus des normales de saison. D’ailleurs, ces régions connaîtront les plus hautes températures au cours du week-end.

Un élément insoupçonné

L’automne météorologique a débuté il y a trois semaines et les paysages prennent de plus en plus de couleurs. Or, les feuilles mortes sur le sol constituent également un élément de danger : cette matière combustible peut servir à alimenter les feux de forêt.

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À travers un récent communiqué, la SOPFEU recommande aux chasseurs d’opter pour un endroit dont le sol ne contient aucune matière combustible. Soulignons que 80 % des feux de forêt sont attribuables à l’homme, selon l’organisation.

Bon à savoir : selon la SOPFEU, ce sont 299 incendies en zone de protection intensive qui ont été combattus depuis le début de la saison, pour un total d’un peu moins de 17 000 hectares brûlés.

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Néanmoins, une bonne nouvelle se dessine à l’horizon. L’arrivée d’un nouveau système en début de semaine viendrait réduire le risque d’incendie à moyen terme.

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Source : SOPFEU

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