Malgré Beryl, ce risque se poursuit au Québec

Après le passage de Beryl dans la province, un appel à la prudence a été lancé concernant les incendies. Une nouvelle interdiction entre en vigueur ce vendredi 12 juillet, donc voici tout ce que vous devez savoir sur la situation présentement.


En bref :

  • Interdiction de feux à ciel ouvert dans plusieurs secteurs;

  • 2024, en passe d'être la deuxième année avec la plus grande superficie brûlée en Zone nordique des 10 dernières années;

  • Trois fois plus d'incendies en Zone nordique qu'à l'habitude en juin.


Un contexte différent du nord au sud

Du 5 au 11 juillet, le sud du Québec, notamment à Montréal, a reçu 85 mm de pluie. À Québec, on parle d'une quantité de 28 mm. Ces chiffres sont bien supérieurs aux précipitations qui se sont abattues sur le nord de la province. À pareille date, à Wabush, ce sont 9 mm répertoriés, tandis que l'on compte 13 mm à Schefferville, et 3 mm à Sept-Îles.

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Cette différence de climat entre le nord et le sud a favorisé un risque d'incendie dans la Zone nordique de la province.

Interdiction des feux à ciel ouvert dans plusieurs secteurs

Dans un communiqué publié ce 11 juillet, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts a indiqué avoir pris une décision commune avec la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), d'interdire les feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité dans plusieurs secteurs de la province. Cette mesure est entrée en vigueur ce 12 juillet à 8 h.

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Les secteurs visés se trouvent au Nord-du-Québec, en Côte-Nord, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en Abitibi-Témiscamingue et en Mauricie.

La SOPFEU demande à la population de redoubler de prudence

Un appel à la prudence a été lancé à la population vivant au nord et à l’est de la province : en Côte-Nord, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, dans le Nord-du-Québec et en Abitibi. La chaleur et le temps sec de ces prochains jours pourraient augmenter le danger d’incendie dans ces régions.

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Au moment d'écrire ces lignes, sept incendies de forêt sont en activité en Zone de protection intensive et 70 incendies sont actifs en Zone nordique.

La météo risque de calmer les incendies

Cette semaine, une bande de pluie plus importante devrait tomber sur des secteurs qui sont en risque extrême dans la Zone nordique, ce qui devrait apaiser la situation.

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« La Côte-Nord, l'Abitibi-Témiscamingue, la Mauricie et le Saguenay-Lac-Saint-Jean n'auront pas autant de chance, malheureusement, donc ça risque de rester un peu sec de ce côté-là de la province », précise Alexandra Giroux, météorologue.

2024, parmi les années avec la plus grande superficie brûlée?

« Présentement, avec environ 141 900 hectares brûlés, 2024 se positionne comme étant la deuxième année avec la plus grande superficie brûlée dans la Zone nordique quand on regarde les 10 dernières années, alors que la saison n'est pas encore terminée. La première place va à 2023, qui, on se souvient, a été une année record en ce qui concerne les feux. À titre de comparatif, en 2023, environ 3 200 000 hectares avaient brûlé à la fin de la saison », explique Alexandra Giroux, météorologue.

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À titre informatif, en juin, dans la Zone nordique, la SOPFEU a répertorié 41 feux avec 131 994 ha de forêts brûlés au nord du 51e parallèle, ce qui représente trois fois plus d’incendies que la moyenne dans cette zone. Toujours, selon la même source, 98 % des incendies survenus en Zone nordique au cours du mois de juin ont été allumés par la foudre.


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