On s'en va vers une fin d'été confortable

On parle ici de l'été météorologique, qui se termine le 31 août. Ses derniers jours s'annoncent axés sur une chaleur confortable. Prévision.


Une goutte froide

Ces derniers jours, on aurait pu croire que l'automne était arrivé. La pluie et le temps frais étaient plus typiques d'une fin de mois de septembre que d'une dernière ligne droite de l'été. C'était la faute d'une goutte froide, que l'on appelle ainsi à cause de sa forme qui ressemble à une goutte. Il s'agit en fait d'un creux, soit une masse d'air frais qui s'est traîné les pieds au-dessus du Québec depuis le début de la semaine.

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Dehors l'automne

Cette goutte devrait quitter le Québec juste à temps pour l'arrivée du week-end. Elle va laisser place à un contexte bien différent. On parle de l'été à son meilleur, avec des températures beaucoup plus chaudes que celles du début de la semaine, mais tout de même confortables. On devrait être entre deux masses d'air, ce qui est idéal pour éviter les extrêmes. Pas de canicule donc, mais pas non plus de maximums sous les 20° dans le sud de la province.

Confort

Jusqu'à jeudi prochain, le mercure devrait se tenir autour des normales de saison. On parle de maximums entre 24° et 26°, avec des ressentis entre 28 et 32. Les températures minimums seront également idéales pour des nuits agréables, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur. Le thermomètre devrait pointer entre 15° et 19° d'ici jeudi prochain.

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Le règne de la moyenne

Cette vague de températures autour des normales devrait se poursuivre au début du mois de septembre. On devrait éviter les forts écarts et, contrairement au proverbe, les jours vont se suivre et vont se ressembler. Des températures maximums entre 22° et 26° sont à prévoir pour le sud du Québec durant cette période.

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Bon savoir

Même si on considère généralement que l'été s'étend du 21 juin au 21 septembre, les météorologues privilégient un été météorologique, qui va du 1er juin au 31 août. En raison de l’inertie thermique de l’atmosphère, des masses d’eau et du sol, les saisons météorologiques sont décalées de quelques semaines par rapport aux saisons astronomiques. À Montréal, par exemple, on observe les plus grandes chaleurs de l’été non pas au moment du solstice de juin, mais plutôt en juillet habituellement. On va parfois parler de saison solaire également, qui est plutôt déterminé par l'intensité du rayonnement. L'été solaire, par exemple, fait référence à la période durant laquelle la durée du jour est la plus grande. Il se déroule donc du début du mois de mai jusqu'au début août.

CHALEUR BONUS

Avec la collaboration de Nicolas Lessard, météorologue.

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