Temps sec : un risque sérieux est à considérer

Le mois d'août a été plutôt sec jusqu'à maintenant. Avec la chaleur accablante qui rythmera les prochains jours, le temps sec aura un effet collatéral : le risque d'incendie pourrait être à la hausse et ce, un peu partout dans le Québec méridional.


Jusqu'à présent, les précipitations n'ont pas été copieuses au Québec depuis le début du mois d'août. Plusieurs régions accusent un important déficit - à l'exception de certains secteurs dans l'est. À titre d'exemple, la grande région métropolitaine n'a pas encore reçu 20 millimètres d'eau au cours de la première moitié d'août, alors que la moyenne mensuelle se chiffre à environ 90 millimètres.

bilan pluie

La tendance est encore plus marquée dans le nord-ouest du Québec ; l'Abitibi-Témiscamingue n'a reçu que quelques millimètres au cours des deux dernières semaines.

Cela s'explique notamment par le fait que le contexte atmosphérique n'est pas favorable au passage de systèmes dépressionnaires. Les précipitations tombées à la faveur d'orages sont les seules, jusqu'à maintenant, à avoir réussi à se frayer un chemin jusqu'à nous.

Un risque à considérer

La crête qui reprendra graduellement du service au cours des prochains jours n'aidera en rien. Le temps sec s'imposera davantage, et la chaleur qui s'invitera au cours des prochains jours pourraient d'ailleurs accentuer cette tendance.

ANOMALIE 10 PROCHAINS JOURS

Une vague de chaleur accablante se dessine effectivement pour la prochaine semaine, et des températures allant au-delà des 30 °C sont possibles pour quelques journées consécutives.

L'eau risque de s'évaporer davantage du sol et des végétaux, augmentant le risque d'incendie - qui auront également l'opportunité de s'étendre plus rapidement.

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Pour le moment, une bonne partie du territoire serait sous un risque très élevé au cours des prochains jours, avant une brève accalmie mercredi en raison du passage d'un système dépressionnaire. Sa trajectoire reste néanmoins à surveiller.

RISQUE D'INCENDIE

Toutefois, en considérant le contexte actuel, il est possible d'envisager que le risque d'incendie soit revu à la hausse par la suite.

La prudence reste de mise, surtout pour les feux à ciel ouvert.

Une saison plus tranquille

Pour le moment, l'année 2021 est plutôt tranquille pour le Québec en matière de feux de forêt. Pour le moment, trois incendies sont en activité, tous situés dans le nord du Québec et au Bas-Saint-Laurent. En date du 16 août, 475 feux ont brûlé au cours de l'année, contre une moyenne de 386 à pareille date. Si les brasiers sont plus nombreux, ils couvrent une moins grande superficie que la moyenne 10 ans : un peu plus de 7730 hectares ont été affectés, contre une moyenne de plus de 18 000 hectares.