Une autre journée exceptionnelle, records possibles au Québec
La journée de mercredi va prendre des airs de fin d'été dans le sud du Québec. Quelques records sont même possibles. Prévision.
Une barrière à l'air doux
Une imposante remontée d'air doux va balayer plusieurs régions du Québec mercredi. Seuls le nord de l'Abitibi, le Saguenay, le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et la Côte-Nord seront privés des effets de cette masse d'air particulièrement chaude pour la saison. Ces régions passeront même la journée sous les nuages et la pluie. Un creux refuse de céder le passage dans le nord de la province, et la masse d'air doux sera contrainte de rester dans la portion sud de la province.
Deux réalités
Le Québec sera donc scindé en deux zones distinctes. Certains verront des conditions presque estivales, pendant qu'au nord, l'automne va défendre son territoire avec aplomb. À titre d'exemple, le maximum devrait atteindre 21° à Montréal, alors qu'il ne dépassera pas 6° à Val-d'Or. L'Outaouais, les Laurentides, la Mauricie et Lanaudière, l'Estrie et la Beauce seront du côté plus estival de la démarcation. Le maximum devrait atteindre 19° à Gatineau et Sherbrooke, 18° à Québec et 16° à Mont-Laurier. À Saguenay, Rimouski, Gaspé et Sept-Îles, le maximum sera entre 7° et 9°.
De nouveaux seuils possibles
Quelques records seront à surveiller durant la journée. Les 23,9° atteints à Gatineau le 6 novembre 1929 semblent hors d'atteinte. Les 21,7° enregistrés à Montréal en 1938 pourraient être surpassés, mais ce serait probablement de justesse. Pour ce qui est des 19,9° à Québec, et 20,9° à Sherbrooke, les deux observés en 2022, rien n'est impossible.
143 jours?
Si la barre de 20° est atteinte à Montréal, ce qui est fort probable, ce serait la 143e journée de l'année où le mercure atteindrait ce seuil. Ce serait un nouveau record. En 2021, le seuil avait été atteint lors de 142 jours. En 2023 c'était 139 jours et en 2015, 135 jours. On pourrait donc atteindre les 20° lors de 39 des journées de l'année à Montréal. Une autre journée à 20° d'ici la fin de l'année est peu probable. Les 20° les plus tardifs ont été enregistrés dans la métropole un 10 novembre, en 2020.
Avec la collaboration de Kevin Cloutier, météorologue.
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