Une séquence record est en péril au Québec
Cette année a été remarquablement chaude jusqu’à présent. Les températures prévues dans les prochaines semaines pourraient toutefois briser cette séquence record. Analyse.
Une séquence exceptionnelle
Cette année a été marquée par de nombreuses vagues de chaleur, des nuits anormalement douces et une protection des épisodes de froid extrême. Une cassure s’est ensuite produite en juillet, mais l'été a tout de même été record grâce à juin et août qui ont été les plus chauds à présent. Au cours de l’année à Montréal, on a enregistré un nombre record de jours avec des 10 et 20 °C.
Le début de l’année a été le plus chaud, en égalité avec 2012 et 2010, avec 10,5 °C de température moyenne pour la métropole. À Rimouski, il a été question du deuxième début d'année le plus chaud à présent.
Une finale en fraîcheur
Du temps frais est attendu pour terminer la première semaine de novembre. Une remontée est ensuite prévue pour le week-end. Selon les prévisions actuelles, il pourrait s’agir du début d’une période de douceur prolongée. Un revirement de situation est toutefois à prévoir pour les derniers jours de novembre. L’hiver pourrait effectivement faire une entrée au Québec, et ce froid pourrait s’accrocher pour décembre. « Ce virage vers l’hiver n’exclut toutefois pas des épisodes de douceur passagers », ajoute la vidéo-météorologue.
Il serait possible que 2021 soit l’année la plus chaude à présent malgré tout, comme 2010 et 2012 qui avaient débuté en chaleur et s'étaient terminées sous les normales. Parfois, les fins d’années douces permettent de se hisser dans le palmarès des années les plus chaudes. Ce fut le cas également en 1998, l’année la plus chaude jamais enregistrée à Montréal. Une anomalie positive de 1,2 °C en novembre et de 3 °C en décembre avait été enregistrée.
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