Verglas : un pays vit l'équivalent de la crise québécoise de 1998
La ville portuaire de Vladivostok, dans l'extrême-est de la Russie, est actuellement ensevelie sous des quantités impressionnantes de verglas, si bien que l'état d'urgence a été déclaré.
Une intense tempête de neige a frappé de plein fouet la région de Vladivostok au cours des derniers jours. Le choc de deux puissantes masses d'air aurait causé cette tempête de verglas. Près de 1,2 cm de glace recouvrent la majorité des surfaces, un phénomène que les autorités locales n'avaient pas vu depuis 30 ans.
Des arbres matures ont cédé sous le poids de la glace, bloquant des rues et rendant les déplacements extrêmement difficiles - sans compter la chaussée glacée.
Au moins 150 000 foyers sont toujours privés d'électricité, et de nombreux établissements scolaires ont été forcés de fermer leurs portes. L'état d'urgence sera en vigueur pour encore plusieurs jours.
Mentionnons que la ville de Vladivostok est un port important de l'océan Pacifique.
Un air de déjà-vu...
Ces paysages ne sont pas complètement étrangers aux Québécois qui ont vécu la crise du verglas de 1998. Entre le 5 et le 10 janvier 1998, près de 100 millimètres de pluie verglaçante sont tombés sur l'est du continent, incluant le Québec et une partie de l'Ontario.
Sur la photo : Un pompier ramassant les vestiges de fils électriques sur le boulevard Saint-Joseph, à Montréal, en 1998
La vie a été complètement paralysée pendant des jours, alors que des milliers de ménages devaient composer avec des pannes d'électricité. Près de 3000 kilomètres de lignes électriques ont effectivement cédé sous le poids de la glace.
Cet événement reste une des catastrophes les plus coûteuses jamais observées au pays.