Vous devriez profiter des nuits prochaines avant ce revirement
La nuit dernière a été particulièrement fraîche : un record de bas minimum a même été observé par endroits. Or, ce répit de l’air climatisé sera de courte durée. Prévision.
En bref :
Des records de bas minimums au Québec;
Un répit qui fait du bien;
Le retour de l'ascenseur.
Records de fraîcheur
C’est le passage d’un front froid samedi qui a apporté ce temps sec et frais sur la province : les conditions météorologiques chaudes et humides des derniers jours ont fait volte-face. La nuit de samedi à dimanche a été particulièrement fraîche et deux villes ont établi des records de bas minimum.
À Québec et à Sept-Îles, le mercure est descendu jusqu’à 7,2 °C et 3,9 °C respectivement. Du jamais-vu pour un 21 juillet.
Encore un peu de répit
La nuit prochaine sera similaire à celle de la veille, à quelques degrés Celsius près. Les minimums devraient osciller entre 10 °C et 15 °C pour les régions du sud du Québec. Des minimums entre 5 °C et 10 °C sont prévus en Abitibi, dans les Laurentides, en Haute-Mauricie et localement en Estrie et en Beauce.
Soulignons que ces minimums sont plus susceptibles de se produire loin des centres urbains. Par la suite, les températures minimales nocturnes suivront une tendance ascendante jusqu’à mercredi avant une brève rechute du mercure.
Bon à savoir : le 3 juillet 1982, un minimum de 6,1 °C a été enregistré du côté de Montréal. Il s’agit de la température la plus fraîche pour la métropole pour un mois de juillet.
Toute bonne chose a une fin
Les amoureux des nuits confortables auront un deuil à faire : une longue séquence de nuits chaudes et humides se dessine à l’horizon. Dès le week-end prochain, rejoindre les bras de Morphée pourrait à nouveau devenir difficile pour ceux et celles qui n’ont pas d’air climatisé.
La chaleur reviendra graduellement au Québec au cours des prochains jours. Les dernières nuits du mois de juillet et les premières d’août pourraient d’ailleurs conserver une température minimale de 22 °C, soit 5 °C au-dessus des normales saisonnières.
