« Il pleut davantage en automne! » Pas faux, mais pas tout à fait vrai non plus
Si vous croyez qu’il pleut davantage en automne, vous avez raison, mais partiellement. Vous serez étonné de découvrir pourquoi. Détails.
En gros, ça dépend
Le nombre d’épisodes de pluie en automne, en été et au printemps est assez similaire. Il est donc difficile d’élire la saison gagnante en matière de précipitations. Or, on peut établir, selon les moyennes annuelles, quel mois reçoit le plus de pluie selon le secteur.
La région métropolitaine connaît son mois le plus pluvieux durant l’automne, plus précisément en octobre, tandis qu’ailleurs au Québec, c’est en été. Par exemple, Québec et Sherbrooke connaissent un mois de juillet particulièrement pluvieux. Ce qui est unanime, cependant, c’est que toutes les régions connaissent leur second mois le plus pluvieux lors de la saison estivale.
Ultimement, le troisième mois le plus pluvieux ne se trouve pas dans la même saison, dépendamment des secteurs. Contrairement aux autres régions, c’est en été qu’il se produit pour Montréal.
Mais pourquoi avons-nous l’impression qu’il pleut souvent en automne?
C’est simple, le ciel est souvent gris, les systèmes se déplacent lentement et la durée du jour diminue. En été, les orages déversent d’impressionnantes quantités de pluie en peu de temps, tandis qu’en automne, de tels épisodes sont beaucoup plus rares.
Qui plus est, étant donné le contexte atmosphérique dominant, la durée des précipitations s’étale sur une plus grande période et souvent, celles-ci sont de faible intensité. La différence entre ces deux scénarios fait en sorte qu’en été, les journées ne sont pas complètement gâchées par les orages, tandis qu’en automne, elles le sont généralement quand un système plane.
Ajoutons un autre élément : l’effet local. La saison automnale peut être particulièrement pluvieuse pour certains secteurs étant donné leurs particularités géographiques. Par exemple, les régions montagneuses sont sujettes à de fortes accumulations durant l’automne lorsque la masse d’air froid est jumelée aux vents dominants.
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