Septembre est élu le plus beau mois de l’année
Septembre a eu des allures estivales cette année.
Records fracassés
De jour comme de nuit, les températures ont été plus chaudes que la normale en septembre au Québec. La chaleur a dominé partout avec des records fracassés en ce qui concerne l'anomalie : jusqu'à 4 °C au-dessus de la moyenne à Val-d'Or et à Chibougamau. Montréal a enregistré 2 °C de plus que la normale et Saguenay 3 °C. Notons que cette donnée représente les températures moyennes (maximums et minimums).
Septembre au sec
Avec les températures anormalement chaudes vient un déficit de précipitations. Toutes les régions ont reçu moins de pluie que d'habitude. Notons les secteurs de Saguenay et Rimouski qui enregistrent moins de la moitié de la moyenne pour septembre. Souvenons-nous de cette longue séquence de journées sans précipitations qui a certainement contribué à ce bilan.
Été prolongé
Montréal a connu sa part de chaleur, même si la métropole n'a pas enregistré des températures moyennes record. L'été s'est prolongé de belle façon avec le plus grand nombre de journées avec un mercure de 20 °C ou mieux. De fait, les Montréalais ont eu droit à 26 jours, ce qui fracasse l'ancienne marque de 25 enregistrée en 2021 et 2002. Souvenons-nous : le mois de septembre compte seulement 30 jours!
Mois ensoleillé
En septembre, le soleil a brillé de tous ses feux. À Gatineau, le mois a été le plus ensoleillé de l'année, battant même le total de juillet. Étant donné que la durée du jour est plus courte durant le premier mois de l'automne météorologique, cette donnée s'avère impressionnante. Les Montréalais ont pu faire le plein de lumière aussi avec un total de 249 heures alors que la normale est de 182.
Le mois à l'envers
Les modèles prévoyaient une deuxième portion de septembre plus chaude que la première. Les deux quinzaines ont été anormalement chaudes, mais la poussée de fraîcheur en début de parcours a limité l'anomalie à Montréal. Notons que les deux dernières semaines ont été 4 °C au-dessus de la normale.
Avec la collaboration Patrick Duplessis, météorologue.
