Un retard très pénible à rattraper pour les patinoires cette année
L'hiver bat des records qui ne font pas le bonheur de tous. Prévision.
Une année record
À Montréal, on dénombre plus de 200 patinoires extérieures. Moins d'une dizaine sont réfrigérées. Elles sont donc majoritairement naturelles. Cette année, la météo n'a pas été favorable. Le week-end dernier, l'anneau glacé du parc Maisonneuve était en piteux état, voire dangereux pour les patineurs. Un grand déficit de froid perdure, notamment en ce qui concerne les températures nocturnes. Les minimums sous -10 °C ont été rares jusqu'à présent. De fait, depuis le 1er novembre, Montréal en a connu seulement 8 alors que la normale est de 24.
Retard remarquable
À Ottawa, la célèbre patinoire du canal Rideau n'est pas encore ouverte. De fait, après un redoux prolongé durant le temps des fêtes, une séquence plus favorable débute à peine. Pour fabriquer une patinoire naturelle, les éléments météorologiques doivent être en place. En effet, une longue séquence de temps froid, peu ou pas de dégel et un bon couvert neigeux sont importants. Normalement, ce bassin d'eau gèle suffisamment au début janvier pour que les gens puissent y patiner.
Encore la douceur
Les modèles indiquent que la tendance froide ne devrait pas s'installer avant la fin janvier. Un aperçu des températures à long terme permet de constater que c'est encore un régime de douceur qui devrait durer jusqu'au 25, environ. À ce moment, le mercure devrait chuter sous les normales saisonnières. Sur ces entrefaites, le redoux n'entraînerait pas un dégel suffisant pour endommager les surfaces glacées. Avec des maximums de -8 °C ou plus froids, les patinoires seraient en meilleur état.
Avec la collaboration de Patrick Duplessis, météorologue.