Un risque à ne pas sous-estimer refait surface
Ce n’est pas seulement la durée du jour qui augmente, l’intensité des rayons UV aussi. Un danger qui n’est pas à prendre à la légère. Détails.
En bref :
L'arrivée d'une nouvelle saison lundi;
Le retour d'un facteur de risque important;
Une belle coïncidence.
Coïncidence
La journée de lundi marquera l’arrivée d’une nouvelle saison : l’été solaire. Celle-ci mènera la durée du jour à son apogée au prochain solstice, ainsi que l’intensité des rayons UV à leur maximum durant près de trois mois.
Entre le 6 mai et le 5 août, la position du soleil dans le ciel devient précaire : ses rayons sont plus forts et peuvent brûler la peau plus facilement et rapidement.
Bon à savoir : l’été solaire offre jusqu’à 750 heures d’ensoleillement possibles. C’est presque trois fois plus que l’hiver solaire qui n’offre qu’un maximum de 268 heures.
Le retour de l’été solaire tombe à point : le Québec aura droit à deux belles journées en début de semaine.
Lundi et mardi, des températures au-dessus des 20 degrés Celsius sont prévues pour le sud du Québec, sous un ciel généralement dégagé. Au total, Montréal pourrait recevoir jusqu’à 7 heures d’ensoleillement au cours de la journée de lundi et jusqu’à 11 heures le lendemain. L'Abitibi-Témiscamingue pourrait même recevoir jusqu’à 13 heures d’ensoleillement mardi. Un bain de soleil qui fera du bien.
Facteur de risque
On se le fait dire depuis toujours, la crème solaire est la meilleure alliée contre les coups de soleil. Or, ce n’est pas seulement durant les jours de juillet qu’il faut faire attention : les rayons UV du mois de mai sont tout aussi puissants que ceux du mois d’août.
Durant l’été solaire, l’indice UV maximal se trouve essentiellement à un niveau très élevé, soit entre le huitième et le dixième sur une échelle de 11 échelons. À une telle intensité, la peau peut brûler rapidement lors d’une exposition au soleil non protégée.
Ultimement, lorsque les rayons UV sont à leur paroxysme, des brûlures peuvent survenir en seulement quelques minutes.
Le bon écran solaire
Le principal point à regarder, lorsqu’il est temps de choisir le bon écran solaire, est le facteur de protection solaire, communément appelé FPS. Ce dernier indique la force du bouclier que va créer la crème. Le nombre indique le pourcentage des rayons UVB qui seront bloqués.
Par exemple, si vous devez vous exposer au soleil durant une courte période, une crème dont le FPS est de 15 est requise. Si vous passez la journée au soleil, un FPS de 30 sera suffisant pour bloquer 97 % des rayons qui arrivent à la peau. Au-delà de 50, la protection est sensiblement la même.
N’oubliez surtout pas que les rayons UV rebondissent et peuvent être réfléchis par certaines surfaces. Il est donc important de se protéger même si on se trouve à l’ombre.