La reconnaissance du territoire autochtone, un pas vers la réconciliation

La reconnaissance du territoire autochtone est un geste de plus en plus répandu au pays. Signe de respect et de politesse, cette pratique est courante au sein même des différentes communautés autochtones.

La reconnaissance du territoire est une réaffirmation de la présence des peuples autochtones qui est souvent effacée dans les grandes villes.

« L’idée c’est de reconnaître qu’on se retrouve sur le territoire de la même façon que normalement aussi chez les Premières Nations, on va se présenter et dire qui est notre famille et d’où on vient pour que les gens puissent bien nous situer et nous reconnaître », explique Mederik Sioui, historien wendat et anishinabe.

Comment savoir sur quel territoire on se trouve ?

Le site Web Native Land et une carte interactive d’Affaires autochtones et du Nord Canada montrent les revendications territoriales des onze nations du pays.

Il n’est pas rare que certains territoires soient partagés ou se chevauchent, souligne M. Sioui. Dans ce genre de situation, il est plus diplomatique de reconnaître l’occupation de plus d’une nation en même temps, poursuit-il.

« Géographiquement, certains endroits sont des carrefours. D’une façon naturelle [autrefois], les rivières étaient les autoroutes. Donc s’il y a trois ou quatre rivières en provenance de trois ou quatre régions géographiques différentes, forcément qu’il y avait des rassemblements et des rencontres à ces endroits », affirme M. Sioui.

L’historien ajoute que de reconnaître le territoire d’où on vient en plus de celui où l’on se trouve donne encore plus de contexte.

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