Les abeilles en captivité, porteuses de virus qui déciment les colonies sauvages
Une récente étude met en lumière une nouvelle menace qui règne sur les populations d'abeilles à travers le monde : les abeilles gardées en captivité pour leur production de miel contribueraient au déclin des colonies de bourdons sauvages.
Le déclin des colonies d'abeilles à travers le monde n'est plus un secret. De nombreuses menaces planent déjà sur les populations, dont l'utilisation de pesticides et la dégradation des sols. Une nouvelle pourrait s'ajouter à l'équation.
En effet, une étude menée par l'Université du Vermont aux États-Unis dévoile que les abeilles en captivité peuvent transmettre des maladies aux bourdons sauvages si elles partagent les mêmes fleurs.
Les chercheurs ont analysé les maladies présentes dans 19 sites au Vermont. Ils ont découvert que deux virus, soit le virus des ailes déformées et le virus des cellules noires, étaient plus présents chez les bourdons qui se trouvaient à moins de 300 mètres de ruches commerciales. Ces deux virus peuvent contribuer à l'effondrement des colonies.
À proximité de ces ruches, 19 % des fleurs échantillonnées étaient contaminées. Lorsqu'ils ont répété l'exercice à plus d'un kilomètre, aucun virus des ailes déformées n'était détecté.
Cette découverte est particulièrement préoccupante puisque de nombreuses ruches sont transportées à travers le pays afin de polliniser les cultures, amenant donc des maladies.
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