Repousser les moustiques : voici quelques trucs
Les moustiques peuvent rapidement saboter une soirée à l'extérieur ou une soirée de camping. Comment faire pour les repousser?
Les moustiques sont attirés par plusieurs éléments à la fois olfactifs, visuels et thermiques. Les composantes de l'haleine (notamment le CO2 qui se dégage), la température et l'humidité de la peau et les fragrances florales, parmi d'autres, sont tous des stimulus qui vont allécher les moustiques. Ces derniers vont également avoir tendance à aller vers la tête ou les pieds.
Encore aujourd'hui, il est difficile de savoir exactement ce qui attire les petits insectes vers certaines personnes plus que d'autres. Cependant, il semble que les adultes de grande taille et les jeunes (mais pas les enfants) attisent davantage l'intérêt des moustiques.
Le DEET est, sans conteste, l'insectifuge le plus efficace en ce moment. Peu toxique (s'il est utilisé de la bonne façon) et peu irritant, il dure longtemps et répugne les moustiques.
Cependant, que faire si on préfère ne pas utiliser ce produit?
Des alternatives
Plusieurs odeurs peuvent repousser les moustiques. La citronnelle est souvent l'option la plus répandue et figure parmi les plus efficaces. En général, les plantes avec une forte odeur, comme la menthe poivrée, l'eucalyptus, la citronnelle et le thym sont de bons choix. Toutefois, aucune n'est infaillible, surtout si les températures extérieures sont chaudes (puisque la sueur va diminuer le temps de protection contre les piqûres).
La perméthrine est une autre option dérivée des plantes. En effet, le produit est concocté à base des fleurs du pyrèthre de Dalmatie (qui ressemble à une marguerite). Toutefois, cet insecticide devrait être utilisé sur les tentes, les vêtements ou les filets, et pas directement sur la peau.
Dernier truc : les dispositifs à ultrasons, qui se targuent de repousser les moustiques grâce aux sons qu'ils émettent, ne sont pas réellement efficaces, d'après les données actuellement disponibles. Même chose pour les pièges à insectes électriques (ou bug zappers), qui ne peuvent pas vraiment contrôler les populations de moustiques.
*Source : Fradin, 1998*