Comment les animaux survivent-ils au froid ?
Dès l'arrivée de l'hiver, les animaux doivent mettre en place des moyens de survie. Voici quelques stratégies qu'adopte la faune pour s'adapter au climat glacial du Canada.
La marmotte
Très présente en Amérique du Nord, la marmotte hiberne une bonne partie de l'hiver. Durant cette période, les rythmes respiratoires et cardiaques deviennent plus lents et irréguliers, si bien qu'elle peut ne respirer que dix fois en une heure. Son coeur, quant à lui, ne bat que quatre à cinq fois chaque minute. D'autres hibernants, comme les écureuils, accumulent de la graisse corporelle qui leur permet de survivre lors des longs mois d'hiver. En plus de servir d'isolant, celle-ci produit de la chaleur interne.
La baleine bleue
La couche de graisse de cet animal gigantesque peut atteindre 40 centimètres d'épaisseur. Celle-ci s'avère particulièrement utile dans les climats frigorifiants de l'Arctique et de l'Antarctique, où les températures varient de -14 à -70 °C. Ce mammifère est d'ailleurs le plus imposant ayant vécu sur Terre.
L'écureuil
Au Canada, on retrouve principalement l'écureuil gris de l'Est. En automne, l'animal accumule des provisions en prévision de l'hiver, où elles se font plus rares. « Contrairement à la croyance populaire, les écureuils ne se souviennent pas de l’endroit où ils ont enterré des provisions, mais ils les retrouvent grâce à leur odorat très développé », peut-on lire sur le site de la Fédération canadienne de la faune.
Leurs pattes sont dotées d’un système d’échange de chaleur vasculaire. Le sang artériel réchauffe donc le sang veineux et régularise leur température corporelle.
La chouette boréale
Elle fait des provisions de campagnols gelés, petits animaux qui ressemblent à une petite souris. Lorsqu'elle a faim, elle s'assoit dessus pour faire dégeler sa nourriture. « La plupart des oiseaux qui hivernent ici s’abritent du vent et des prédateurs dans les conifères et les arbustes denses. Certains, comme les gélinottes huppées, utilisent la neige épaisse comme abri », explique cette rubrique de la Fédération canadienne de la faune.
SOURCES : L'encyclopédie canadienne | Faune et flore du pays
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