Jour de la Terre : quand la nature reprend ses droits...
Aujourd'hui, le 22 avril, est le Jour de la Terre ; soit la journée où l'on célèbre notre planète. Cette année, elle a un goût particulier.
Le Jour de la Terre nous souligne chaque année à quel point il est essentiel de prendre des actions, petites ou grandes, afin de tenter de protéger nos richesses naturelles.
L'initiative a vu le jour en 1970 au Wisconsin grâce à une manifestation organisée par le sénateur de l'État. Puis en 1971, l'Organisation des Nations unies (ONU) a déclaré que le 22 avril devenait officiellement le Jour de la Terre. Partout dans le monde, des activités sont habituellement organisées afin que l’espace d’une journée, la Terre soit le centre de notre attention.
Cette année, alors que quatre milliards de personnes sont aux prises avec des règles de confinement plus ou moins strictes suivant les gouvernements, l'humain se fait de plus en plus rare dans l'environnement qu'il partage avec la nature. Sans lui, de merveilleux spectacles peuvent se dessiner, à profiter aujourd'hui, mais pour tous les autres à venir.
À Venise, ville reconnue pour le romantisme des gondoles qui voguent à travers les canaux, l'eau reprend de sa transparence à mesure que la ville est à l'arrêt... Au point d'y découvrir des animaux marins : crabes et coquillages ont été aperçus, ainsi qu'une méduse !
En Californie, d'importantes pluies hivernales ont offert à des collines des couleurs grâce à la floraison de champs de pavot. En 2019, ces mêmes collines étaient piétinées par des touristes et des locaux, qui voulaient capturer la meilleure photographie ou prendre le plus beau selfie ; mais cette année, confinement oblige, les fleurs sont laissées tranquilles !
Des baleines ont également été aperçues dans le détroit de Messine, en Italie. Ce bras de mer qui sépare la Sicile du reste de l'Italie est généralement bondé de bateaux. La pollution sonore et le stress que cela génère ont certainement dû freiner les cétacés à s'y aventurer, d'autant que d'après une étude réalisée par le département de biologie de l'Université Dalhousie, à Halifax en Nouvelle-Écosse, les mammifères marins sont très sensibles à ce type de pollution.
Mais la nature peut être facétieuse, à en croire la conquête d'un véhicule récréatif par un raton laveur. D'après l'auteure de la vidéo, qui habite au nord-est de Toronto, celui-ci a dû rester immobile un peu trop longtemps pour l'animal, qui a décidé d'y installer ses quartiers !
Crédit photo : Karen Marinich