Surf de rivière : dompter les vagues au fil des saisons
Saviez-vous qu’il est possible de faire du surf de rivière dans la métropole? Rendez-vous à la vague à Guy, dans l’arrondissement de LaSalle, pour en apprendre plus sur ce sport qui s’est largement démocratisé dans les dernières années.
Depuis maintenant cinq ans, Sarah Arcand fait du surf de rivière presque toute l’année. La sportive enfile sa combinaison humide (wetsuit), ses gants et ses chaussures aquatiques et se lance à l’eau. « J’arrête [de faire du surf] pas mal en décembre parce qu'il commence à faire froid et j'évite le mois de janvier et février parce que c'est une période avec beaucoup de glace », explique la passionnée. Au début du printemps, la glace peut encore faire partie du paysage. Il faut donc redoubler de prudence puisque dans certains cas, les morceaux de glace sont assez imposants. « Les morceaux de glace ont parfois 30 cm d’épaisseur. Il s’agit de tomber et que ça nous frappe la tête; ça peut entraîner des décès assez rapidement », ajoute-t-elle.
Celle que l’on surnomme « la vague à Guy » (ou vague éternelle) attire bon nombre de surfeurs.
« Même si on est bon en surf et qu’on a de l’expérience, le fait de mal tomber en recevant sa planche dans la face, ça fait partie des risques. Il faut toujours venir accompagné », explique celle qui étudie en travail social. Autre aspect important : il faut toujours avoir un cordon de sécurité (leash), c’est-à-dire un cordon qui est lié à la planche. Celui-ci va agir comme bouée de sauvetage en cas de besoin. Finalement, comme l’eau est encore relativement froide surtout à ce temps-ci de l’année, il faut se couvrir le corps adéquatement pour éviter l’hypothermie. Il faut porter des bottes, des gants ainsi qu’une combinaison isothermique adaptée à la température de l’eau.
Les surfeurs doivent également se protéger de « l’oreille du surfeur », une maladie qui se développe après plusieurs années d’exposition répétée aux eaux froides.
